Deux ans après la prise de contrôle par Tony Parker, Lyon Asvel féminin est en bonne position pour s'adjuger un premier titre de champion de France, et montrer la voie aux garçons, un double projet qui tient à coeur au président des deux entités.

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Un premier titre de championnes de France en vue ? Pour la première fois, les filles de Lyon Asvel féminin ont une (bonne) chance de soulever leur premier trophée à la fin de la saison. Et ce deux ans après la prise de contrôle du club par l'emblématique Tony Parker, qui souhaite emmener les filles et les garçons vers les sommets français et européens.

Le club rhodanien présente deux équipes, dames et hommes, et un siège commun, mais juridiquement les deux structures sont indépendantes. Elles ont pourtant un même président, Tony Parker, propriétaire de LDLC-Asvel Lyon-Villeurbanne, et actionnaire majoritaire de Lyon-Asvel féminin depuis 2017.


Une même famille, deux identités


"Nous sommes clairement dans la même famille, mais notre identité est lyonnaise de par l'histoire du club, alors que celle de l'Asvel a gardé celle de Villeurbanne" souligne la présidente déléguée de Lyon-Asvel féminin, Marie-Sophie Obama.

Les filles de Lyon ne mènent plus que deux victoires à une la série finale, après la défaite mardi soir à Lattes contre Montpellier (72-61), mais restent à un succès d'un sacre national.

Et l'année prochaine, elles disputeront l'Euroligue : soit directement au tour principal et la phase de groupe, si elles s'imposent jeudi à Montpellier (match 4, 20h45) ou à Lyon le 23 mai (éventuel match 5 décisif, 20h45), soit par un match de barrage avant la phase de groupes, en cas d'échec.


Une nouvelle salle attendue

Les garçons de Villeurbanne sont eux en quête d'un 19e titre de champion et d'un doublé Coupe/Championnat réalisé une seule fois, en 1957. Mais ils évoluent sans la pression du résultat, puisque leur admission en Euroligue est acquise, sur invitation pour les deux prochaines saisons.

L'Asvel sera ainsi, avec les Stambouliotes du Fenerbahçe, l'un des deux seuls clubs européens présents sur les deux tableaux."Cela démontre que l'ambition de Tony Parker est la même chez les filles que pour les garçons. Il n'y a pas de limites sportives. Il était important symboliquement d'accéder à l'Euroligue", confie Marie-Sophie Obama.

"Quand c'est possible, chacun se soutient, garçons et filles à l'image de la finale de la Coupe de France. Il y a un intérêt mutuel des uns pour les autres", salue-t-elle. Mais les "Lionnes" évolueront toujours la saison prochaine, y compris pour l'Euroligue, au gymnase Mado-Bonnet (1.500 places) dans le 8e arrondissement de Lyon, quand les hommes joueront à l'Astroballe, à Villeurbanne (5.500), en attendant une nouvelle grande salle d'ici trois ans.
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