En France, près de trois-quart des nappes phréatiques ont un niveau bas. Des niveaux classés de "modérément bas" à "très bas" selon les endroits : la vallée du Rhône est fortement impactée, du fait du déficit de pluie pendant la période automnale.
Selon un bilan dressé par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), 71 % des nappes phréatiques du pays sont à un niveau "modérément bas" à "très bas". (voir en fin d'article, notre reportage du 5 octobre sur le niveau du fleuve Rhône si bas que la production électrique en est affectée).
Dans un communiqué, le BRGM explique que «la prolongation d'une situation de basses eaux n'est pas totalement habituelle pour cette période de l'année. La situation est assez dégradée en l'absence de premières pluies automnales importantes.»
Dans ce tableau, on trouve des situations plus inquiétantes que d'autres. En moyenne, 26 % des nappes sont un niveau bas et 15 % à niveau très bas. Mais la situation est particulièrement défavorable dans la vallée du Rhône et en amont et en aval de Lyon, mais aussi sur le littoral languedocien et en région Provence Alpes côte d'azur.
La Bourgogne est également touchée, en cause une recharge hivernale quasiment inexistante pour l'instant. Et pour cause, le mois d'octobre a été le cinquième mois d'octobre le plus sec depuis 1959, avec un déficit de précipitation proche de 70 %.
Voir le reportage du 5 octobre dernier sur le niveau du Rhône tellement bas qu'il impacte la production d'électrité.