Les VTC en colère dénoncent un nombre de chauffeurs trop important et la hausse des commissions encaissées par les plateformes

Près de 200 VTC se sont rassemblés ce vendredi après-midi, 22 novembre, autour de l'aéroport Saint-Exupéry, à Lyon. Une nouvelle action pour dénoncer un nombre de chauffeurs trop important et l'augmentation de la commission prise par les plateformes.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les chauffeurs VTC sont en colère et veulent se faire entendre. Ce vendredi après-midi, ils ont mené une opération escargot aux abords de l'aéroport de Lyon. Concert de klaxons assuré. En convoi, les chauffeurs ont convergé vers les terminaux et la gare SNCF. C'est leur troisième action de la semaine.  

Le choix de l'action du jour est stratégique. "Le terminal 1 et la gare SNCF, ce sont les plus gros débits en termes d'arrivées et de départs clients. Vendredi soir, avec les gros salons, il y a beaucoup de volumes d'avions. Par heure, il y a 5 ou 6 avions", explique Medhi Mejeri, Président de l'association des Chauffeurs indépendants de Lyon.

Hausse des commissions

L'objectif des chauffeurs mobilisés, c'est zéro course ce vendredi. Conséquence : zéro course enregistrée sur les applications et donc aucune commission pour les plateformes. Les protestataires ont voulu attaquer les plateformes au portefeuille. La plateforme américaine Uber est notamment dans le collimateur. Les chauffeurs VTC protestent contre les augmentations des commissions prélevées sur chaque trajet. Uber prenait jusque-là 25% de commission sur chaque course. La règle pourrait changer avec des commissions pouvant aller jusqu'à 45% du prix de la course. Injuste pour les chauffeurs.

"On ne bloque pas ceux qui ont des courses privées et les particuliers. Nous, on désire simplement travailler à la tarification à laquelle on avait signé, tout simplement", explique Karim Tsabet, chauffeur VTC depuis cinq ans. "Tout est en train de changer et tout est en train de devenir difficile ", déplore ce dernier.

Trop de chauffeurs VTC

Autre source d'inquiétude, la saturation du marché sur une grande ville comme Lyon. Un trop grand nombre de chauffeurs rime ainsi avec moins de travail pour chacun. Les chauffeurs de VTC ne décolèrent pas face à l'absence de régularisation de la profession.

"Nous sommes des indépendants Smicards avec des voitures de chefs d'entreprise, de patrons. Ça donne envie à tous ces nouveaux candidats de venir, mais quand ils arrivent (sur le marché), ils déchantent", résume Hicham Ellaymouni, chauffeur VTC.

Cette action a provoqué d'importants bouchons aux abords de l'aéroport lyonnais. Lundi 25 novembre, les responsables de la profession ont rendez-vous au ministère du Travail et des Transports. Des négociations sont également en cours avec Uber. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information