Après la chute d’un arbre au parc de la Tête d’or samedi 16 avril, un nourrisson et sa mère de famille, blessés par l’accident, sont tirés d'affaire. Deux enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine de l’accident.
Dans l’après-midi du samedi 16 avril, un arbre, situé vers l’entrée principale du parc de la Tête d’Or de Lyon, est tombé sur trois passants. Parmi eux, une mère de famille et son bébé ont été blessés et transportés aux urgences en état d’urgence absolue.
"Le bébé a pris un coup au niveau de l’abdomen mais il va bien, indique la Direction départementale de la Sécurité Publique (DDSP) du Rhône. Il est sorti de l’hôpital."
Aujourd’hui, l’état de santé de la mère de famille n’est plus engagé. En revanche, le médecin légiste ne pourra l’examiner qu’à partir de demain, mardi 19 avril. "A minima, elle a une fracture du bassin. Mais on pense qu’il y a beaucoup plus. Les blessures sont graves", commente la DDSP. Plusieurs interventions chirurgicales sont à prévoir.
La présence d'un champignon, origine de l'accident ?
Selon les premiers éléments, plusieurs experts ont décelé, dans le marronnier concerné, la présence d’un champignon "invisible de l’extérieur" selon Alexandre Chevalier, adjoint au maire de Lyon. Il n’avait donc pas été détecté par les services des espaces verts.
L’enquête a pour but de déterminer l’origine exacte de ce champignon et de s’assurer qu’il ne s’est pas propagé aux autres arbres. "Un diagnostic des arbres va être entrepris par nos services", assure l’élu. Alexandre Chevalier rappelle que les arbres du parc de la Tête d’Or sont "inspectés régulièrement". Le dernier contrôle avait eu lieu juste avant la fête des Lumières, en décembre dernier.
Une deuxième enquête en cours
Autre circonstance possible : le vent. Le jour de l’accident, il soufflait à environ 50km/h et des rafales pouvant aller jusqu’à 62km/h ont été enregistrées en milieu d’après-midi par Météo France. La Ville de Lyon ordonne la fermeture du Parc seulement si le vent dépasse les 70km/h.
La Direction départementale de la Sécurité Publique (DDSP) du Rhône a demandé une expertise complémentaire réalisée par un agent indépendant. Le but est de "déterminer s’il y a un manquement aux obligations de sécurité", précise-t-elle.