Cinq lycées ont connu des "dégradations" et "faits de violence" au cours des deux derniers jours avec 18 interpellations. Le rectorat parle de tentatives de "blocage" mais souligne le manque de "revendication".
Le rectorat de Lyon a dénoncé mercredi les "faits de violences" et de "dégradations" devant cinq lycées de la métropole dans le cadre des manifestations mardi, qui ont conduit à 18 interpellations, dont certaines sont jugées "disproportionnées" par le Snes-FSU.
Ces établissements, deux à Lyon, un à Villeurbanne, un à Décines et un à Saint-Priest, ont "fait l'objet de plusieurs faits de violences et de dégradations suite à des tentatives de blocage", qui se sont produits "en l'absence de toute revendication et de toute tentative de dialogue", a indiqué le rectorat dans un communiqué.
Tirs de mortiers, jets de projectiles et incendies de poubelles
Ils ont "fortement mis en jeu la sécurité des élèves et des personnels", selon le rectorat, faisant état, entre mardi et mercredi matin, de "tirs de mortiers, jets de projectiles" et "incendies de poubelles".
Condamnés dans ce communiqué par le recteur Olivier Dugrip et le préfet Pascal Mailhos, ces débordements ont donné lieu à "18 interpellations pour violences, outrages et dégradations".
Dans un communiqué du Snes-Fsu, les "représentants des personnels enseignants et éducatifs" du lycée Lumière de Lyon, l'un des cinq concernés, ont exprimé leur "inquiétude" sur la prolongation de garde à vue de trois élèves, qui auraient été pris dans des "altercations" avec "de nombreux CRS". "Ceci nous semble disproportionné par rapport" aux actes "qui peuvent être reprochés".
Avec AFP