Lyon fera bien partie du réseau national des cités de la gastronomie, officiellement lancé ce matin (19 juin) par les ministères de la culture et de l’agriculture à Paris. L'agglomération lyonnaise intègre ainsi un pôle constitué de quatre villes hôtes avec Dijon, Paris-Rungis et Tours.
Le projet de Cité de la gastronomie s’inscrit dans la promotion du "repas gastronomique des Français". Un repas classé en 2010 au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Le repas gastronomique français est "un acte social et culturel", "un moment essentiel dans la transmission des savoirs" lors de sa préparation, a déclaré la ministre de la Culture Aurélie Filipetti.
Dans ce réseau, chaque ville aura sa spécialité
La Cité de la gastronomie de Dijon constituera "le pôle de référence pour la culture de la vigne et du vin". Le site de Tours sera "un pôle moteur dans le domaine des sciences humaines et sociales" avec une université des sciences et des cultures de l'alimentation. La Cité de Paris-Rungis sera "pilote pour ce qui relève du développement et de l'animation des marchés, des produits et des enjeux liés à l'approvisionnement des centres urbains". A Lyon, la Cité de la gastonomie s'intéressera plus particulièrement à la thématique associant "nutrition et santé". Le projet lyonnais, évalué à 18 millions d'euros, prendra forme au sein du Grand Hôtel-Dieu, au centre d'un programme de reconversion. Le projet devrait aboutir en 2017.
Le sénateur-maire Gérard Collomb s’est félicité de la nomination de la ville de Lyon.
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Le dossier lyonnais avait été écarté en janvier dernier lorsque la commission en charge du projet avait rendu son premier verdict.