Coronavirus Covid-19 : à Villeurbanne l'ouverture d'un deuxième centre de vaccination est décalée, faute de doses

A Villeurbanne (Métropole de Lyon), la demande de vaccins contre le coronavirus reste forte, mais les doses manquent, à tel point que l'ouverture d'un deuxième centre de vaccination a été décalée de plusieurs semaines. Le maire de la ville demande des comptes au ministre de la santé.

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A Villeurbanne (Métropole de Lyon), pour accélérer la campagne de vaccination contre le coronavirus, un deuxième centre était prêt à ouvrir lundi 1er février, au niveau du Centre Culturel et de la Ville Associative (CCVA). Mis en place et coordonné par la commune, il devait venir en appui du centre de vaccinations internationales, géré par la Préfecture. Le nouveau centre devait fonctionner avec 12 boxes individuels, un fonctionnement 6 jours sur 7, et avec 8 heures d’amplitude journalière.

"Pas avant mi-février, peut-être plus"

Selon le service communication de la ville, "de très nombreux habitants téléphonent ou viennent chaque jour à la mairie pour pouvoir se faire vacciner rapidement." Mais trois jours avant l’ouverture des prises de rendez-vous en ligne, la préfecture et l’Agence Régionale de Santé viennent de repousser l'ouverture de ce deuxième centre. Pour l'instant la seule date évoquée est de mi-février, "peut-être plus tard encore, du fait d’un manque de doses de vaccins au niveau national" selon la même source.

10.000 habitants à vacciner, puis 16.000

Dans cette ville de 150.000 habitants, 10.000 habitants de plus de 75 ans doivent recevoir leurs doses. Et après eux, il y aura encore 16.000 habitants de plus de 60 ans.

"Cette annonce est incompréhensible et inadmissible"

Pour Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, "cette annonce est incompréhensible et inadmissible! En lien étroit et quotidien avec la préfecture et les autorités sanitaire locales, nous sommes engagés depuis de nombreux mois dans la lutte contre la Covid-19. Avec un seul et unique objectif : protéger les personnes les plus fragiles et les plus exposées. En quelques  jours, nous avons déployé tous les moyens logistiques et humains pour accompagner la stratégie du ministère de la Santé et aujourd’hui, on nous met devant le fait accompli: il n’y pas de vaccins!"

Selon le maire, au rythme actuel, il faudrait "plus d'un an" pour vacciner tous les habitants de Villeurbanne de plus de 75 ans. Il demande au ministre de la santé Olivier Véran de lui communiquer "le nombre précis de doses qui seront livrées dans les semaines qui viennent pour chaque centre de vaccination, pour pouvoir anticiper l’organisation et donner une visibilité à celles et ceux qui nous interrogent quotidiennement."

 

 

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