La ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, condamne les coupures "sauvages" d'électricité à l'initiative des grévistes de la CGT, à Lyon (Rhône). Elle demande à Enedis de porter plainte. Des dizaines de milliers de foyers ont été privés d'électricité.
La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a condamné "très fermement" ce mercredi 18 décembre les coupures d'électricité et les blocages routiers dans plusieurs régions à l'initiative de grévistes de la CGT, estimant qu'"il n'y a pas de droit aux blocages, aux menaces, aux coupures sauvages".
"Ce qui s'est passé est grave, quand on a des dizaines de milliers de foyers qui ont été privés d'électricité, et puis, à Lyon, cinq cliniques, une station de métro, une caserne de pompiers", a observé la ministre interrogée sur France Inter.
"Je condamne très fermement et j'ai demandé aux dirigeants de RTE et d'Enedis de déposer plainte systématiquement", a-t-elle précisé.
.@Elisabeth_Borne sur les #coupures de #courant volontaires provoquées par des opposants à la #réforme des #retraites : "Ce qui s'est passé est grave, je demande à Philippe Martinez de clarifier sa position à ce sujet" #le79inter pic.twitter.com/qyEJ7tn71Y
— France Inter (@franceinter) December 18, 2019
"Et puis, je demande à Philippe Martinez de clarifier sa position sur ce sujet", car "on est très loin des modes d'action normaux, de ce qu'on peut attendre d'un grand syndicat", a poursuivi la ministre. "C'est une toute petite minorité, a-t-elle tenu à préciser, je ne confonds pas avec tous les agents qui sont au service du public". "On a dans notre pays un droit de grève, un droit de manifester, mais il n'y a pas de droit aux blocages, aux menaces aux coupures sauvages".