Une jeune française, Camille Geoffroy, fait partie des victimes du crash du Boeing 737 Max 8 d'Ethiopian Airlines, survenu dimanche dernier en Ethiopie. Après avoir étudié à Lyon, elle s'est engagé dans l'humanitaire en Afrique.
Camille Geoffroy, une des victimes du crash du Boeing 737 Max 8 d'Ethiopian Airlines survenu en Ethiopie dimanche 10 mars, avait étudié dans une école de commerce solidaire de Lyon.
Tournée vers l'Afrique
Elle avait suivi des études déjà tournées sur l'Afrique et l'humanitaire, en 2016, au sein de l'établissement "ESCD 3A", dédiée à l'économie responsable, au développement international, et au développement sociétal. L'école annonçait, mercredi 13 mars au matin, la nouvelle sur sa page facebook : "Nous venons d’apprendre que Camille Geoffroy, diplômée de la Promo 2016, se trouvait parmi les passagers du vol Ethiopian Airlines." Suite à ce post Facebook, de premiers messages de condoléances, et des photos de Camille, en Afrique, apparaissaient. Mais le post a depuis été retiré de la page Facebook de l'école. Camille Geoffroy avait obtenu un Bachelor "Spécialité Afrique / Parcours Humanitaire et Gestion de la sécurité des humanitaires au sein de l'ESCD 3A.Une vocation humanitaire
Après avoir obtenu son diplôme, elle a rejoint l'organisation humanitaire "Acted", située à Paris, pour laquelle elle exerçait dans divers pays du continent africain. Elle a été successivement "Chargée de Logistique" à Bangui en République Centraficaine, puis au Sud Soudan, et coordinatrice de zone pour Acted dans cette même zone sensible. Elle avait quitté Acted il y a quelques semaines, nous rapporte l'organisation, mais elle continuait à exercer en Afrique dans le cadre de son engagement. On ne sait pas, pour l'heure, l'objet de son vol Ethiopian Airlines dimanche dernier.157 victimes, dont 9 français
L'enquête se poursuit sur place, alors que le drame a fait 157 morts. Le vol ET 302 avait décollé dimanche à 08H38 (05H38 GMT) d'Addis Abeba et il a disparu des radars six minutes plus tard. Selon un témoin, Tegegn Dechasa, "l'avion était déjà en feu lorsqu'il s'est écrasé au sol", "l'avion était déjà en flammes à l'arrière juste avant le crash". "L'avion semblait vouloir tenter d'atterrir dans un champ à proximité mais il s'est écrasé avant de l'atteindre", a expliqué un autre témoin, Sisay Gemechu, un fermier.
Les victimes du crash étaient de 35 nationalités différentes, selon des chiffres provisoires de la compagnie. Celle-ci a notamment dénombré 32 Kényans, 18 Canadiens, 9 Ethiopiens, 8 Italiens, 8 Chinois, 8 Américains, 7 Français (chiffre rectifié ensuite à 9 par la France), 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Allemands et 4 Indiens. Un passager voyageait avec un passeport onusien. Le gouvernement français a fait état pour sa part de la mort de neuf Français et le parquet de Paris a ouvert une enquête.