Selon les informations d'Europe 1, une dizaine de gendarmes de l'Isère ont été interrogés par la police judiciaire de Lyon ce mardi 21 novembre, dans le cadre de violations du secret de l'instruction dans l'affaire de la disparition de Maëlys.
Ce mardi 21 novembre, selon les informations de nos confrères d'Europe 1, une dizaine de gendarmes ont été interrogé en audition libre à la PJ de Lyon dans le cadre des fuites concernant l'enquête sur la disparition de Maëlys.
À la fin octobre, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, annonçait l'ouverture d'une "enquête préliminaire pour violation du secret de l'enquête et de l'instruction, confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction interrégionale de police judiciaire de Lyon (DIPJ)".
Le procureur de la République se disait alors excédé de "voir tous les jours dans la presse tous les détails de l'enquête, y compris ceux que le parquet ne connaît pas, des choses qui n'ont pas à être connues" et nuisent à son bon déroulement".
Face à ces accusations, le directeur général de la gendarmerie, le général Richard Lizurey avait réagit en dénonçant "scandaleuses ces accusations péremptoires de la part d'un magistrat". "On est déjà condamné avant même qu'il y ait enquête. Mes enquêteurs, jusqu'à preuve du contraire, n'ont pas fait de faute", a t-il insisté.
Le rappel des faits
Dimanche 27 août, Maëlys, 9 ans, disparait alors qu'elle participait à un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère.Dimanche 3 septembre 2017, un homme est mis en examen et placé en détention provisoire. Il s'agit d'un trentenaire, invité au mariage au dernier moment. Il est toujours incarcéré, et a reconnu que la fillette était montée dans son véhicule lors du mariage.
Ce principal suspect nie cependant toute implication dans la disparition de la Maëlys.