Les écologistes ont remporté ce dimanche une victoire sans conteste dans de nombresues grandes villes d'Auvergne-Rhône-Alpes, avec un sacré doublé à Lyon où ils gagnent la ville et la métropole.

Les Verts s'imposent d'un cheveu dans la bourgeoise Annecy, confirment nettement à Grenoble, qui était jusqu'ici la seule grande ville qu'ils contrôlaient, mais aussi, de manière plus inattendue, triomphent dans des communes populaires de la banlieue lyonnaise, comme Saint-Fons ou Givors.

Dans la deuxième agglomération de France, la netteté de la victoire des Verts a surpris tout le monde : ceux-ci n'auront pas besoin de nouer d'alliances pour gouverner, tant au conseil municipal qu'au conseil métropolitain.
Les Verts "vont devoir maintenant être à la hauteur de l'enthousiasme qu'ils ont suscité", a estimé le maire sortant Gérard Collomb.

A Annecy, le candidat écolo François Astorg l'a emporté avec 27 voix d'avance sur un maire bien implanté, Jean-Luc Rigaut, qui briguait un troisième mandat. Il y a six ans, pour sa première tentative, il n'avait obtenu que 10% des voix.
 

Comme ailleurs en France, la vague verte a été amplifiée par la très faible participation

A Vaulx-en-Velin, ville où l'on vote traditionnellement très peu, l'abstention a ainsi frôlé les 76%.
Les Républicains, qui avaient fait le plein au premier tour grâce à l'implantation de leurs sortants, ont confirmé à Saint-Etienne où Gaël Perdriau a été réélu. Ils emportent aussi le bastion socialiste de Bron, en banlieue lyonnaise.

A Moulins, avec 48,14% des voix, leur représentant, l'ancien ministre et inamovible maire sortant Pierre-André Périssol s'est imposé à la faveur d'une triangulaire.
La droite enregistre d'autres victoires dans la Drôme, avec celles de Marie-Hélène Thoraval à Romans-sur-Isère ou de Hervé Mariton. A Montélimar, Julien Cornillet, fils de l'ancien maire dans les années 80 et 90, a battu le sortant radical Franck Reynier.
A Chamalières, en banlieue de Clermont-Ferrand, Louis Giscard d'Estaing est réélu à l'issue d'une triangulaire.

Le déclin pour les communistes, et un échec du Rassemblement National 

Le PS peut se féliciter de son côté d'avoir repris Chambéry, où la liste menée par l'ancien ministre Thierry Repentin s'est imposée après avoir fusionné avec les Verts.

Le PS a aussi conservé son bastion de Clermont-Ferrand, socialiste depuis 75 ans, où Olivier Bianchi a remporté une facile victoire malgré l'alliance inattendue de la droite et du centre, ainsi qu'Aurillac, une autre de ses places fortes.
A Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, à la tête d'une liste d'union de la gauche et des écologistes, a repris le flambeau laissé par l'inamovible maire socialiste Jean-Paul Bret. La gauche conserve aussi Annonay, la principale ville d'Ardèche.

Le Parti communiste a vu son implantation dans les anciennes "ceintures rouges" continuer à s'effilocher: il perd ainsi Firminy (Loire), Givors (Rhône) et Fontaine (Isère), mais conserve Vénissieux (Rhône) et Echirolles (Isère). Un militant communiste soutenu par les Verts a remporté toutefois l'industrieuse Rive-de-Gier détenue par la droite depuis 25 ans.

Le Rassemblement national, qui avait déjà subi nombre de déconvenues au premier tour, a bu le calice jusqu'à la lie. Son candidat Antoine Mellies a échoué à s'emparer de Givors, alors que l'existence d'une quadrangulaire lui laissait quelque espoir.
 
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