Ce dimanche 26 mai, les citoyens français sont invités à se rendre aux urnes pour élire leurs députés européens. Une élection d'envergure nationale avec des enjeux régionaux. Dans le quotidien des habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l'Union Européenne n'est jamais bien loin...
Jour de vote. Ce dimanche 26 mai, les électeurs français sont appelés aux urnes pour désigner leurs 79 députés européens parmi 34 listes. Une élection d'envergure nationale qui comportent aussi des enjeux régionaux, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes. Et pour cause, cest l’une des régions les plus vastes et peuplées d’Europe avec près de huit millions d’habitants.
Enjeux économiques
L'Europe en Auvergne-Rhône-Alpes, c'est une enveloppe de 3,2 milliards d'euros alloués sur six ans (entre 2014 et 2020). Ce montant fait de notre région la mieux dotée en France en crédits européens, assez loin devant l’Occitanie et la nouvelle Aquitaine.
Ces subventions sont réparties en trois fonds :
- Le Fonds européen agricole pour le développement rural : 2,2 milliards d’euros, le plus important de la région.
- Le Fonds européen de développement régional : 580 millions d'euros pour favoriser la croissance dans des domaines assez variés comme la recherche, l’environnement, l’éducation, l’emploi, la lutte de contre la pauvreté.
- Le Fonds social européen : 400 millions d'euros qui visent à soutenir la création d’emplois.
Enjeux politiques
Dimanche, quelque soit le résultat, il devrait y avoir un fort renouvellement parmi les eurodéputés de la région.Certaines figures politiques régionales vont définitivemet quitter le parlement européen. C'est le cas de Françoise Grossetête après 25 ans de mandat à Strasbourg ou encore de Bruno Gollnisch, l'élu du Rassemblement national élu depuis 1989.
Des personnalités politiques de la région devraient néanmoins se retrouver dans l'hémicycle européen. Comme Brice Hortefeux, vice-président numéro 5 de la liste LR. Côté écologistes, c'est la drômoise Michèle Rivasi qui devrait rempiler pour un 3ème mandat.
La situation s'avère plus délicate pour les autres candidats de la région. Car pour qu'une liste bénéficie de sièges à Strasbourg, il faut au moins atteindre les 5%. Selon les derniers sondages, seules 5 voire 6 listes sont en mesure de franchir la barre fatidique. Sylvie Guillaume, la lyonnaise 2ème de liste PS n’est pas certaines de franchir ce cap. Il en est de même pour la candidate de l'UDI Norra Berra, deuxième sur la liste du parti.
La candidate de la République en Marche Véronique Trillet-Lenoir qui figure à la 17e place est quant à elle encore peu connue.