Le rachat d'une partie du club par le fonds chinois IDG Capital était prévu depuis août, mais il a été officialisé ce mardi à l'occasion d'un déplacement de Jean-Michel Aulas à Pékin. Ce rachat illustre l'ambition du gouvernement chinois de développer le football en Chine, avec Lyon pour partenaire.

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L'Olympique lyonnais (OL) a officialisé mardi à Pékin le rachat de 20% de son capital par le fonds chinois IDG, qui doit l'aider à se développer en Chine, où le football est promu à marche forcée par les autorités.

"Nous avons signé un partenariat économique mais aussi et surtout de développement en Chine d'un football qui sera, j'en suis convaincu, le premier au monde très bientôt", a déclaré le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, lors d'une conférence de presse.


Aulas devrait garder le contrôle du club


IDG Capital acquiert 20% d'OL Groupe, l'entité cotée du club français, moyennant 100 millions d'euros. M. Aulas devrait cependant garder fermement le contrôle du club, aux côtés de son partenaire Pathé.

Ce fonds possède des intérêts diversifiés (santé, médias, culture, tourisme) et a notamment investi dans le géant Baidu, le "Google chinois". Il est présent dans le sport depuis 16 ans avec des investissements dans les droits de diffusion, les services et le conseil en événements.

Une coentreprise détenue conjointement par l'OL Groupe (45%) et IDG (55%) et nommée Beijing Lyon Xingzhi Sports Culture sera notamment chargée en Chine de créer des écoles de football, avec des formations assurées par des entraîneurs de l'OL.


Les Chinois, futurs champions du monde en 2050 ?


La Chine, sous l'impulsion du président Xi Jinping, grand amateur de ballon rond, prévoit la création en quatre ans de 20.000 écoles de football, et espère se hisser "au top du football mondial d'ici 2050".

"Notre but en tant qu'actionnaires d'un club français ? C'est d'apporter en Chine toute l'expérience, les connaissances et les compétences accumulées depuis 30 ans" par l'Olympique lyonnais, a souligné Li Jianguang, un des dirigeants d'IDG.

Ce qu'on achète, c'est l'occasion d'être associés sur le long terme au développement de l'OL


"Cela ne se fera pas en un soir. Ni même en un an ou deux. Ce qu'on achète, c'est l'occasion d'être associés sur le long terme au développement de l'OL", a-t-il expliqué.

M. Li sera l'une des deux personnalités chinoises à siéger au conseil d'administration d'OL Groupe, a assuré Jean-Michel Aulas.

L'accord OL-IDG illustre l'appétit grandissant des investisseurs venus de Chine pour le football européen. Plusieurs clubs du Vieux Continent sont ainsi passés sous pavillon chinois récemment: en France (Sochaux, Auxerre), en Espagne (Espanyol Barcelone), en Italie (Inter Milan) et en Angleterre (West Bromwich Albion, Aston Villa). Le conglomérat Wanda détient également 20% de l'Atletico Madrid.
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