Harcèlement sexuel : l'ancien député LREM de l'Ain Stéphane Trompille, condamné en appel

La cour d’appel de Lyon a confirmé la condamnation du conseil de prud’hommes de Bourg-en-Bresse. L’ex-parlementaire était poursuivi pour harcèlement sexuel par l’une de ses anciennes collaboratrices.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La cour d'appel de Lyon, dans son arrêt du 15 septembre dernier, et repéré par nos confrères de Médiacités, a confirmé la condamnation des prud'hommes de Bourg-en-Bresse (Ain) pour harcèlement sexuel de l'ex-député LREM Stéphane Trompille.

Le tribunal avait reconnu en mai 2020 le harcèlement sexuel d'une ex-collaboratrice du député LREM Stéphane Trompille. Le parlementaire avait également été condamné pour le licenciement abusif de cette victime et d'un autre collaborateur.

Embauchée en juin 2017, la plaignante avait supporté "des propos sexistes et salaces" durant presque sept mois, avant un arrêt maladie inhérent à son mal-être au travail. Le député de l'Ain l'avait ensuite licenciée -durant cet arrêt maladie-, pour "insuffisance professionnelle".

Stéphane Trompille devra verser plus de 20 000 euros en guise de dédommagement global.

Sans causes réelles et sérieuses

Poussé à témoigner contre sa collègue, le collaborateur avait refusé et écopé d'un licenciement pour "cause réelle et sérieuse". Là aussi, la cour d'appel de Lyon vient confirmer la décision du conseil des prud'hommes.

"Son licenciement est nul en ce qu'il avait uniquement pour but de sanctionner le témoignage de faits de harcèlement sexuel dont a été victime une autre salariée, et à titre subsidiaire dépourvu de cause réelle et sérieuse (...)", peut-on lire dans l'arrêt de la cour d'appel de Lyon. 

L'ex-député devra verser plus de 5 400 euros à titre de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et de 2 000 euros pour les frais de justice. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information