A l'hôpital de la Croix-Rousse (Lyon), on se prépare pour la deuxième vague

L'hôpital de la Croix-Rousse, au centre des soins durant la première vague du Coronavirus, se met en ordre de marche pour accueillir des malades dan sles semaines qui viennent. Le nombre de lits Covid est ainsi passé de 15 à 20. Mardi, sept patients ont été hospitalisés.

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Sur les hauteurs du plateau de la Croix-Rousse, le service Covid de l’hôpital éponyme se met en ordre de bataille. Ce service qui a été très sollicité entre mars et juillet, accueillait mardi sept patients atteints de la maladie. Des cas qui ressemblent à la typologie constatée lors de la première vague : des hommes de 65 ans et plus, souvent frappés de facteurs de co-morbidité, tels le surpoids, le diabète. "Les protocoles ont été standardisés, fait remarquer le Dr Hodane Yonis, chef de service adjoint en réanimation à l'hôpital de la Croix-Rousse. On est très attentifs à la formation de caillots au niveau pulmonaire afin d'éviter l'apparition d'embolies pulmonaires. On utilise de plus en plus les corticoïdes dans le traitement des gens atteints du Covid".
Face à la vague qui se précise, le personnel soignant se dit plus serein. Les infirmières le disent : "nous avons beaucoup appris des épisodes du printemps, appris aussi à mieux prendre en charge les patients." Désormais, à la Croix-Rousse comme dans la plupart des hôpitaux de l’Hexagone, la ventilation sera privilégiée à l’intubation qui épuise les malades.

Eviter la saturation à tout prix

Ne pas entrer sur une courbe exponentielle, coûte que coûte, voilà l’objectif des responsables hospitaliers et des chefs de service. D’autant, que contrairement à la première vague, les services continuent à fonctionner à un rythme de croisière habituel. En d’autres termes, l’hôpital ne se met pas en standby sur ses activités au long cours. Cela n’empêche pas les observateurs qui scrutent la montée du virus de se réunir à raison de trois fois par semaine au sein de la cellule de crise des Hospices civils de Lyon. Où plusieurs indicateurs clefs font l’objet de la plus grande attention : le taux de positivité, l’évolution des appels au Samu, le nombre de passages aux urgences et le nombre d’hospitalisations.

Et les chiffres commencent à parler : 131 appels Covid réceptionnés le 31 août à Lyon contre 536 dans la journée de lundi dernier, soit à peine quinze jours plus tard.  
A Lyon, dans l’ensemble des établissements hospitaliers, le plan de charge de l’accueil des malades Covid est passé de 139 lits à 199.
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