Ils ont entamé leur grève ce lundi 31 janvier 2022. Les salariés de l'établissement pour personnes âgées Omeris de la Part-Dieu à Lyon, réclament des hausses de salaire. La rencontre avec la direction n'a pas abouti. La grève se poursuit ce mardi 1er février. Une nouvelle réunion doit avoir lieu avec la direction à partir de 14h.
Le bras de fer continue entre le personnel soignant et la direction de l'Ehpad Omeris de Lyon Part-Dieu. La grève du personnel lancée ce lundi 31 janvier a été reconduite ce mardi 1er février, faute d'accords entre les grévistes et la direction. Ce mouvement a été lancé par le syndicat CGT. Les membres du personnel, une vingtaine de personnes, étaient présents ce matin devant l'établissement pour faire entendre ses revendications.
Ce mardi, au 2e jour du mouvement, les grévistes se disent "mobilisés et déterminés". Les revendications concernent notamment les salaires et des moyens supplémentaires. En tête de leurs demandes : une hausse de salaire de 100 euros, "afin de rattraper le pouvoir d'achat", mais aussi la révision de la prime d'assiduité mensuelle et de la prime d'assiduité semestrielle, ou encore le versement de la prime Macron. "Mais tout ce qu'on a demandé a été repoussé," résumait ce mardi matin le délégué syndical CGT Mohamed Camara.
De son côté, la direction a fait appel à une vingtaine de personnel en CDD, toujours selon le délégué syndical.
Le refus d'augmentation de salaire, la situation dure depuis plusieurs années selon le délégué syndical, bien avant la crise Covid, alors que l'établissement affichait presque complet.
La résidence Omeris de Part-Dieu est un établissement pour personnes âgées qui dispose actuellement 93 places et accueille 70 résidents. L'établissement compte une soixantaine de salariés, dont 50 aides-soignants ou agents de service hospitalier. Le personnel se relaie jour et nuit. Les grévistes dénoncent une prise en charge "à flux tendu" des personnes âgées au sein de l'établissement lyonnais. Une situation aggravée par la crise sanitaire Covid.
Aucun rapport selon les grévistes entre ce mouvement de grève et la publication du livre "Les fossoyeurs", enquête qui dénonce la maltraitance des personnes âgées dans le groupe Orpea. Ce mardi, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie Brigitte Bourguignon a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative et d'une enquête financière sur le groupe.