Le personnel soignant de l'EHPAD Omeris de la Part-Dieu en grève, ils réclament une augmentation de salaire

25 salariés de l'EHPAD Omeris de la Part-Dieu à Lyon ont manifesté ce lundi matin. Ils dénoncent une prise en charge "à flux tendu" des personnes âgées au sein de l'établissement et demandent à être augmentés.

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C'est un mouvement auquel le groupe lyonnais Omeris ne s'attendait pas. Ce lundi matin, dans son EHPAD pour personnes âgées de la Part-Dieu à Lyon, seuls cinq employés sur la vingtaine prévue étaient présents pour s'occuper de 72 résidents. "Il n'y a pas eu de préavis, s'étonne Christophe Moniod, directeur de la résidence. On a été pris au dépourvu, j'ai été prévenu ce matin à 7h15 par la cadre de santé."

"On réclame une revalorisation des salaires"

Cet appel à la grève a été lancé par le syndicat CGT. Ils étaient 25 à battre le pavé devant la résidence, pour 50 salariés. Ils déplorent une baisse du nombre de personnel par rapport au nombre de résidents. Mais ce qui a mis le feu au poudre, c'est le refus d'augmentation de salaire pour la 3e année consécutive. "On fait cette grève à contre-coeur, reconnaît Rachid Zaki, aide-soignant, car on prend en charge des personnes vulnérables mais on n'a que ces outils pour se faire entendre. Tout a été refusé en 4 ans".

Ce "tout" dont parle le syndicaliste comprend le refus de l'assouplissement d'une prime d'assiduité "très compliquée à avoir". Une gestion des ressources humaine et de management "défaillante avec quatre directeurs depuis 2015". Une restructuration pour "une gestion à flux tendu". Mais ce qui a mis le feu aux poudres, c'est le troisième refus consécutif d'augmentation lors de la dernière négociation annuelle obligatoire. Insupportable pour ces salariés qui sont pour la plupart payés au SMIC. Aucun rapport selon eux entre leur mouvement de grève et la publication il y a quelques jours du livre "Les fossoyeurs", une enquête qui dénonce la maltraitance des personnes âgées dans le groupe Orpea.

De son côté, la direction d'Omeris va analyser les demandes de ses salariés. En attendant, elle promet d'assurer la sécurité de ses résidents dont la prise en charge est dégradée par cette grève. 

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