Il est l'une de nos principales chances françaises de médaille aux JO de Tokyo. Le gymnaste lyonnais Cyril Tommasone fait partie des rares français sélectionnés en gymnastique. Sa spécialité : le cheval d'arçons.
En gymnastique, le cheval d'arçons est une discipline ultra-exigeante qui ne tolère pas l'approximation. Sans doute le plus difficile à apprivoiser des six agrès connus.
Sur un concours général, par exemple, c'est l'agrès où tout se joue carrément. C'est vraiment un agrès où je prends beaucoup de plaisir. La moindre petite faute ne pardonne pas. Pour stabiliser un nouveau mouvement, il faut au minimum un an.
Deux fois par jour, l'athlète lyonnais Cyril Tommasone, multi-médaillé aux championnats du monde, d'Europe et de France. se rend au gymnase à Pusignan (Rhône). L'échauffement est impératif. Il faut solliciter le haut du corps. Un effort court, intense. Le corps contracté, la tête concentrée. Dix mouvements à exécuter.Tous sont décortiqués sur une application, créée par un ancien gymnaste.
A Tokyo, pas de seconde chance
En compétition, pas de stratégie possible : un seul passage est autorisé. En 2016, aux jeux olympiques de Rio, le lyonnais a réalisé un sans-faute. Mais il afinalement raté de peu une médaille, en terminant quatrième.
A Tokyo, pour ses troisièmes Jeux, Cyril visera donc, à 34 ans, la seule récompense qui lui manque. Ce qui serait probablement l'aboutissement detoute une carrière.
Ce que je vais présenter aux Jeaux, en fait... j'y travaille depuis l'âge de 7 ans. Toutes ces années là... 6 heures de travail par jour...à s'entraîner pour 30 ou 40 secondes de mouvements.
Loin de tous...
Contraintes sanitaires obligent, Cyril vivra ces jeux seul, loin de sa famille, comme tous les autres participants.
Pour lui, la compétition débutera le 24 juillet. Une centaine d'athlète tentera de se qualifier. Mais seulement huit iront en finale. tous rêvent d'un podium, voir mieux...d'un hymne national, qui rententirait depuis Tokyo.