Lyon : Bonae Memoriae, l'exposition du musée de l'Antiquaille raconte les rites funéraires des premiers chrétiens

Le musée de l'Antiquaille de Lyon présente jusqu'au 3 octobre 2019 "Bonae Memoriae", sa nouvelle exposition consacrée aux rites funéraires des premiers chrétiens de Lyon. Le parcours présente une cinquantaine d'objets inédits découverts lors des fouilles archéologiques de la place Wernert en 2016. 

Raconter la mort des ancêtres romains et des premiers chrétiens de Lugdunum à travers les objets ... C'est ainsi que la nouvelle exposition du musée de l'Antiquaille de Lyon définit son parcours.

Des objets rares

Située dans la première salle voûtée du musée, l'exposition présente pour la première fois des stèles, des amphores, des sculptures, retrouvées lors des fouilles archéologiques de la place Eugène Wernert en 2016  (Lyon 5e). Une immense nécropole de plus de 800 sépultures. ​​​​​​ A l'intérieur des sarcophages, des objets rares. Comme une épingle à cheveux en os, des petits vases ou encore une pièce de monnaie retrouvée dans une tombe d'enfant. "Elle devait être posée sur les yeux de l'enfant recouvert d'un linceul, comme on le faisait autrefois lorsqu'on voulait payer le passage de Styx à Charon pour rejoindre le domaine des morts", explique Pierre Tricou, Directeur du Musée de l'Antiquaille. 

Reportage : O. Morain / JC Adde 


Rites païens et religieux : unis dans la même mort

De la fin du 2e siècle jusqu'au 8e siècle, les rites funéraires évoluent et se confondent. De la religion dite, "traditionnelle", des romains on passe progressivement à la religion chrétienne. 

Sur les sarcophages… des épitaphes « païennes » ou chrétiennes qui évoquent la mémoire des hommes de l'époque. 
"Ces épitaphes sont intéressantes car même si elles célèbrent la mort elles nous parlent de la vie. Elles utilisent des formules qui vont être quasiment systématiques et qui ont donné le nom à l'exposition "Bonae memoriae" qui signifie de bons souvenirs", souligne encore l'historien. 


Situé sur la colline de Fourvière, le musée de l'Antiquaille recèle des trésors cachés. Les murs de la crypte qui jouxte le cachot de Saint-Pothin, sont recouverts de mosaïques racontant cet épisode. Des mosaïques datant du 19e siècle qui viennent d’être restaurées.

 
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