Samedi 24 novembre, une centaine de voyageurs avait décidé d'emprunter la ligne TER Vienne-Lyon. 20 minutes de trajet, à priori plus sûr que de prendre la route un jour de mobilisation des gilets jaunes. Las, le train s'est arrêté un peu avant la gare de Chasse-sur-Rhône, et cela a duré plus de 4 h.
Ce devait être un samedi après-midi à Lyon pour une bonne centaine de voyageurs venue de Vienne dans l’Isère. Malheureusement, le sort s’en est mêlé et pendant 4 heures une bonne centaine de voyageurs est restée coincée dans le TER 886116, qui a quitté Vienne à 13h20 et qui aurait dû atteindre Lyon 20 minutes plus tard. Un autre train, juste derrière, subissant le même sort.
Des messages bien tardifs et contradictoires
Car peu après son départ, le train de tête s’est arrêté un peu avant la gare de Chasse-sur-Rhône, et y est resté. Excédés, le mot est faible : des usagers nous ont contacté pour nous faire part de leur stupéfaction face à l’absence d'information fiable quant à la galère qui les a touché quatre heures durant.
Un voyageur nous a ainsi expliqué que le contrôleur était bien seul pour gérer les voyageurs. Et de citer les différents messages qui auront été délivrés, parlant d’abord d’un problème en gare de Vénissieux puis d’un train bloqué juste devant eux sur la voie.
Une ambiance délétère dans le train
Quoi qu’il en soit, l’ambiance est devenue exécrable dans les wagons au fils des heures, où des passagers se sont énervés, ouvrant les portes et déclenchant des signaux d'alarme, et complicant encore un peu plus la tâche des cheminots.
Car renseignement pris, la SNCF explique avoir été confrontée à une panne rare, sur un TER à hauteur de Chasse-sur-Rhône, pour laquelle aucune solution technique rapide n'était possible, pas plus qu'un transbordement des voyageurs, eu égard à la configuration de la voie à l'endroit où le train était arrêté. Des informations claires qui, semble-t-il, ne sont jamais parvenues jusqu'aux voyageurs concernés.
Finalement à 17h30, le train de tête est reparti pour Lyon à petite allure, celui de queue rebroussant chemin. Les voyageurs, eux, mettrons peut-être le week-end à profit pour faire redescendre leur colère.