Lyon. Le déconfinement a été compliqué pour les enfants opérés du cœur grâce à la "chaîne de l'espoir"

Avec le coronavirus, l'association "La chaîne de l'espoir" basée à Lyon, qui accueille des enfants gravement atteints de maladies cardiaques en provenance de pays africains, a dû faire face à une situation complexe tant sur le plan médical que familial. 

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L'association "La chaîne de l'espoir" qui accueille des enfants gravement atteints de maladies cardiaques en provenance de pays africains, avait notamment fait parler d'elle lors de l'opération de séparation des deux petites siamoises africaines en novembre 2019.
 
Si la période traversée a été difficile pour nombre de gens, elle l'a été d'autant plus pour les petits qui ont été accueillis par La Chaîne de l'Espoir. L'association, basée à Lyon, a dû faire face à une situation complexe tant que le plan médical que familial. "Il a fallu faire très attention au coronavirus avec des enfants déjà très fragiles, rappelle Gina Martinez, la responsable coordinatrice de l'antenne lyonnaise.

Kadiatou, 6 ans, a été opérée en urgence d'une tétralogie de Fallot, une grave malformation cardiaque qui peut rapidement entraîner la mort si le coeur n'est pas soigné à temps.
 


La petite fille guinéenne, qui a été opérée au printemps après être arrivée à Lyon fin janvier, devrait normalement rentrer chez elle, à Conakry, dimanche prochain. Un soulagement pour tout le monde, explique Gina Martinez, qui gère la répartition des enfants et du parent accompagnant dans des familles françaises.
 

Des dizaines de cas en attente

Quatorze enfants, atteints de cardiopathies sévères, sont en attente pour pouvoir retrouver les leurs. Mais se pose encore le problème de leur transport, bon nombre de lignes aériennes transcontinentales n'ayant pas rouvert.
Inversement, s'inquiète la bénévole, beaucoup d'enfants qui étaient initialement programmés pour une opération, sont toujours en attente dans leur pays. Au risque parfois de succomber avant leur arrivée dans les services hospitaliers qui les prennent en charge. "Déjà en temps normal, c'est la course contre la montre, je ne parle même pas des visas... Là, on est devant des cas très urgents, sur le fil du rasoir ! Sans savoir si l'on va pouvoir les rapatrier", s'exclame Gina.

L'association tire la sonnette d'alarme. Chaque mois, elle accueille en moyenne une dizaine de petits patients. Pour l'instant, ils ne sont pas là. Personne ne peut prédire quand ils pourront être opérés, bien que les équipes chirurgicales les attendent de pied ferme.
Contexte difficile et dangereux pour les petits malades. Difficile également pour les familles d'accueil qui consacrent un temps important à la prise en charge matérielle et affective des bambins.
 
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