Le jour de leur procès, le 2 septembre dernier, les deux dérocheurs de portraits du président de la République dans la mairie du deuxième arrondissement de Lyon, risquaient 500 euros d'amende chacun.
Le jugement rendu ce lundi donne raison à la plaidoirie développée par la défense des deux activistes pour le climat. Devant le tribunal correctionnel, Le procureur avait requis 500 euros d'amende pour Fanny et Pierre. L'avocat avait plaidé l'état de nécessité. C'est la première fois qu'une relaxe est jugée dans ces affaires de vols de portraits Macron.
Les deux militants étaient poursuivis pour vol en réunion en février 2019. Un groupe d'une trentaine d'individus, tous défenseurs de la cause climatique, avaient pénétré dans la salle du conseil de la mairie du 2e arrondissement de Lyon. Cécile Duflot, directice générale d'Oxfam France et ancienne ministre, était intervenue en qualité de témoin.