Une femme a été placée en garde à vue à la section de recherches de Lyon. Elle aurait été en contact avec l’auteur de l’attaque des deux surveillants du centre pénitentiaire de Borgo hier, vendredi.
Selon les informations de nos confrères de France 3 Corse ViaStella, une femme aurait été placée en garde à vue à la section de recherches de Lyon. Elle aurait entretenu des contacts téléphoniques avec l’auteur de l’agression des deux surveillants du centre pénitentiaire de Borgo depuis un an. C’est à elle que le détenu, signalé comme radicalisé, aurait demandé un couteau.
Cette femme serait originaire de Bourg-en-Bresse et serait arrivée à Bastia samedi dernier. Actuellement, les enquêteurs seraient en train de vérifier si elle s’est entretenue avec l’auteur de l’agression lors d’un parloir. Une rencontre durant laquelle elle aurait pu lui remettre l’arme.
L'enquête devra notamment déterminer si ce couteau est bien l'arme blanche utilisée vendredi pour l'agression des deux surveillants. L’enquête devra également expliquer pour quelles raisons cette femme n’a pas été interpellée lors de son arrivée à Bastia. Une conversation téléphonique, faisant référence au couteau, aurait été interceptée par les gendarmes.
Cette agression de vendredi en Corse a entraîné un durcissement considérable du mouvement de colère des surveillants de prison, entamé après l'agression de trois gardiens par un détenu jihadiste à Vendin-Le-Vieil dans le Pas-de-Calais le 11 janvier.