Vendredi 22 mars, Air Atmo indique avoir été informé par la Raffinerie de Feyzin d’un incident technique durant la nuit. Un incident qui a conduit à l'arrêt d'une unité de production. L'arrêt entraîne la combustion de gaz à la torche pouvant produire un panache de fumées.
Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars, un incident technique a été rapporté par la raffinerie de Feyzin, indique le site d'Atmo Auvergne Rhône-Alpes.⚠️ #alerte #Incident technique sur le site de la raffinerie de Feyzin ce vendredi 22 mars. Informations : https://t.co/EotN8KIqVC #QualiteAir pic.twitter.com/6oDfCq69Jj
— Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (@atmo_aura) 22 mars 2019
Cet incident aurait conduit à l'arrêt d'une unité de production. "Conformément aux procédures de sécurité de l'établissement, cet arrêt entraîne la combustion de gaz à la torche pouvant produire un panache de fumées." Une flamme et un panache de fumées s'échappant du site sont visibles depuis vendredi.
Have a good #friday ? c est le #puydufou à Feyzin#DeveloppementDurable @TotalPress #Feyzin #pollution #climatechange #Climat pic.twitter.com/9i3OZQkp7m
— Amandine BURRET-COLLONGY (@AmandineBurret) 22 mars 2019
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— amp (@ampouille) 22 mars 2019
-20km/h aujourd'hui ....
22/03/18 pic.twitter.com/aDmCDmDyIQ
Atmo Auvergne Rhône-Alpes indique qu'une élévation des taux de de dioxyde de soufre (SO2) et composés organiques volatils (COV) a été mesurée dans la matinée de vendredi, entre 8 et 10 heures sur les capteurs situés autour de la Raffinerie (Feyzin-Stade, Saint-Fons). Les taux de polluants augmentent cependant aucun dépassement de seuil réglementaire n'a été constaté vendredi par Atmo Auvergne Rhône-Alpes. Les taux ne sont toutefois pas atypiques au regard des valeurs enregistrées sur ce secteur, indique le site. Il précise : "les taux de particules et d'oxydes d'azote ont également augmenté de façon significative sur l'ensemble du bassin lyonnais en matinée, sans non plus atteindre des valeurs inhabituelles." En cause selon Atmo Auvergne Rhône-Alpes : "Cette hausse assez généralisée des taux de polluants sur le bassin lyonnais est en grande partie attribuable à une accumulation du fait de conditions météorologiques très stables (vent très faible, inversion de température). Le fort ensoleillement et la douceur journalière des températures contribuent de plus à la formation de particules secondaires."