Depuis le 21 septembre et jusqu’à vendredi, a lieu une opération de lutte contre les infractions liées à la gestion des déchets. 400 gendarmes y prennent part, engagés sur 70 points de contrôles en entreprise et dans les transports.
L’opération de contrôle des containers au Port Edouard Herriot conduite par la gendarmerie a donné lieu à cinq infractions. Pour la plupart, il s’agit de containers transportant illégalement des déchets en vue notamment d’exportation. "Des déchets qui peuvent s’avérer dangereux et polluants s’ils ne sont pas traités et conditionnés correctement", souligne un responsable de l'opération.
Une vingtaine de gendarmes de plusieurs services participaient à cette opération coup de poing inscrite dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre les infractions liées aux déchets. Parallèlement aux containers, huit poids-lourds ont été contrôlés ainsi que des camionnettes.
Présence de services très techniques
Pour assurer une ouverture des containers sans le moindre risque, ce sont des agents de la cellule nationale nucléaire, radiologique, biologique et chimique (C2NRBC) qui interviennent. Objectif : vérifier qu’aucun produit toxique ou dangereux ne se trouve dans le volume du container. L’opération est menée conjointement avec les services de la douane qui a mobilisé une trentaine d’effectifs douaniers appuyés par l’un de ses scanners mobiles.
Toutes les formes de pollution courantes traquées
Engagés fortement dans la lutte contre les atteintes à l’environnement, ce sont près de 400 gendarmes qui opèrent sur 70 points de contrôles. Ces derniers concernent tant les particuliers et les entreprises que les filières organisées de gestion illicite de déchets.
A la croisée des polices administrative et judiciaire et donc sous l’autorité des préfets et parquets compétents, ces contrôles visent des infractions telles que l’abandon d’épave, le déversement de produit polluant dans les eaux ou l’enfouissement de matériaux amiantés non traités, des infractions contre lesquelles les élus locaux sont particulièrement engagés au quotidien.
La tâche a été répartie entre la gendarmerie et de nombreux partenaires publics et privés, bénéficiant ainsi de leur expertise et de leurs moyens matériels spécifiques. Partie prenante, la DREAL a procédé à une dizaine de mises en demeure, principalement des mises en conformité dans des entreprises et chez des transporteurs.