Une vidéo macabre et inqualifiable circule sur les réseaux sociaux. Il s'agit des images de vidéosurveillance montrant l'accident qui a coûté la vie à une adolescente, le 16 janvier dernier, en plein centre de Lyon. Que risquent les personnes soupçonnées d'avoir diffusé cette vidéo ?
La vidéo montrant un accident mortel survenu le mercredi 16 janvier dernier en plein coeur de Lyon, a circulé sur les réseaux sociaux. Il s'agit de l'accident qui a coûté la vie à une adolescente de 16 ans, heurtée par un bus de la ligne C3, dans le quartier de l'Hôtel de Ville. Le drame a été filmé par le système de vidéoprotection de la ville. Mais l'un des employés du centre de contrôle est soupçonné d'avoir filmé la rediffusion du drame sur un écran de contrôle avec son smartphone.
La vidéo a été diffusée sur whatsapp et snapchat mais aussi sur twitter. Des images qui ont été largement vues et partagées, notamment par des jeunes. Pour la mère de l'adolescente, qui découvre au lendemain des obsèques, que ces images circulent, "c'est un effondrement, c'est une deuxième peine," explique Me Jean Sannier, avocat de Sandrine Barthélémy. Dans le cadre d'une enquête, deux hommes, un agent et son frère, ont été mis en cause.
Comment ces images ont-elles pu sortir et être diffusées sur les réseaux sociaux ? Que risquent les personnes qui diffusent de telles vidéos ? Les explications de Me Sannier, invité du 12/13 Rhône-Alpes.
Les policiers du Rhône préviennent ceux qui continueraient à diffuser la vidéo
A #Lyon suite à l'accident qui a coûté la vie à une jeune fille de 16 ans le 16/01/2019, des images de la vidéo-protection circulent sur les réseaux sociaux.
— Police Nationale 69 (@PoliceNat69) 29 janvier 2019
⚠Attention! En les partageant vous vous rendez coupable de recel d'images➡5 ans d'emprisonnement et 375 000 € d'amende pic.twitter.com/3nwFS3oyjO