Lyon : Les salariés de BioMérieux en grève depuis 13 jours pour l’augmentation des salaires.

C’est un mécontentement qui dure. Depuis le 8 février, les salariés de la grande entreprise BioMérieux, spécialisée dans le diagnostic in vitro, sont en grève sur le site de Craponne. Selon la CGT, les salaires des employés sont sous-estimés.

Alors que la crise du COVID a mis en exergue une augmentation des bénéfices de l'entreprise, de mieux en mieux cotée en bourse, les salariés n'en profitent pas... Des primes de transport ont été mises en place mais pour Murielle Morand, déléguée de la CGT, ces mesures demeurent insuffisantes : «On est dans la pérennité et certainement pas dans la prime. On veut une augmentation de salaire pour tous et une augmentation qui ait vraiment du sens vis -à -vis de tous les salaires qui ont été bloqués depuis des années mais surtout vis-à-vis des dividendes qui sont versés et qui eux, sont quasiment indécents au vu des propositions faites sur les NA.»

Ils sont dans la logique que les Négociations Annuelles Obligatoires ont été signés par un seul syndicat, ça leur suffit.

Murielle Morand, déléguée syndicale CGT

De son côté, la direction reste sur ses positions. Selon Christèle Ruppé, directrice du site BioMérieux à Craponne, les «primes font partie du salaire». De plus, les «opérateurs de production gagnent 25% de plus que le SMIC et ce salaire peut monter même jusqu’à 2,5 fois le SMIC». Les négociations salariales menées uniquement entre le syndicat CFDT et la direction, restent insuffisantes aux yeux de la CGT. Pourtant, les trois mesures principales portaient essentiellement sur le pouvoir d’achat.  

Un premier contact a été pris le vendredi 18 février entre la Direction des Ressources Humaines France et le comité de grève. Les mouvements d’aujourd’hui prouvent qu’un accord entre les deux partis n’a pas encore été trouvé. Si pour la direction, la grève n'a pas d'impact, les salariés en grève affirment le contraire. En attendant, la CGT reste sur son objectif d’augmenter les salaires de 300 euros pour tous les salariés.

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