A Lyon, des micro-capteurs mobiles pour mesurer la pollution de l'air, chez vous

Comment mesurer la qualité de l'air au plus près des citoyens ? Simplement en leur donnant des micro-capteurs mobiles. C'est le projet de l'observatoire Atmo qui distribue à partir du lundi 21 septembre des boîtiers légers pour multiplier les points de contrôle.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’observatoire Atmo Auvergne-Rhône-Alpes déploie une initiative originale, la Captothèque, dans trois métropoles pilotes de la Région, dont Lyon.

L’opération se veut unique en France. Il s'agit de prêter aux particuliers qui s'inscrivent, pendant 15 jours, un petit boîtier blanc qui va mesurer le niveau de pollution là où ils sont, gratuitement.

Chaque participant doit être équipé d’un smartphone (pour l’instant uniquement sous Androïd).
 

Les plus petites sont les plus dangereuses



Les polluants qui sont mesurés sont les PM10 (inférieurs à 10 microns), les PM5 (inférieurs à 2,5 microns), et les PM1 (inférieurs à 1 micron). Il faut savoir que plus les particules sont petites, plus elles sont dangereuses pour la santé, car elles pénètrent plus profondément dans l'organisme.

Les mesures sont transférées en direct sur les serveurs d'Atmo, et donc visibles par l'ensemble des chercheurs. 

Même la fumée de petites bougies d'anniversaire sur un gâteau, dans un appartement, dégage des particules fines, le capteur les enregistre immédiatement.
 

La grande récolte?



En 2022, le projet doit s'étendre sur 9 territoires de la région. Dans 3 ans il devrait également mesurer les taux d'autres polluants comme le dioxyde d'azote. Pour Atmo, "ce projet préfigure une nouvelle façon d'envisager la surveillance de la qualité de l'air sur un territoire, intégrer l'ensemble des acteurs de la société dans l'observation de la qualité de l'air, via le déploiement d'observatoires citoyens de mesure. Il est temps que la science et les publics se rencontrent."

Pour l'instant près de 1.000 personnes participent à l'opération. Les micro-capteurs pourraient fournir au système de surveillance d’importants volumes de données à des échelles plus fines.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information