Le tribunal administratif de Lyon a rejeté la requête en référé des syndicats Sud et CGT des sapeurs pompiers de la Métropole de Lyon.
Ces derniers demandaient la reconnaissance d'atteinte au droit de grève et à la protection de la santé de ses agents.
La hiérarchie des sapeurs pompiers de la Métropole de Lyon était en droit de maintenir ses agents services jusqu'à 36 heures "pour assurer au moins les missions impérieuses de secours"
Depuis le 6 décembre une vague d'arrêts maladie a été déposée par les sapeurs pompiers du Rhône. Face à cet absentéisme, la hiérarchie a fait le choix de maintenir les équipes en place quitte à cumuler jusqu'à 36 heures de travail pour certains.
"Un droit mais aussi un devoir" selon le délégué général Delaigne dont la décision a été justifiée par le tribunal pour remplir une "mission impérieuse de secours" et assurer la sécurité des citoyens notamment au cours de la fête des lumière.
Un quart des effectifs toujours en arrêt maladie
Les syndicats Sud et CGT, déboutés, estiment cependant que "le SDMIS a volontairement fait peser sur les professionnels les conséquences de son absence de recrutement de professionnels des dernières années, en mettant non seulement leur santé et leur vie en danger, mais également celle des populations qu'ils défendent."
Ce 11 décembre 230 arrêts maladie étaient déposés dans le service soit un quart des effectifs.
Aucun rendez-vous n'était prévu pour envisager une négociation de sortie de crise.