Lyon : la plainte pour financement illégal de la campagne d'Emmanuel Macron classée sans suite

La plainte avait été déposée en juin 2018 par un élu Les Républicains. Les magistrats lyonnais ont estimé qu'un financement irrégulier de campagne et qu'un détournement de fonds n'étaient pas constitués. 
 

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L'affaire avait fait grand bruit dans le microcosme politique lyonnais. Mais finalement la montagne a accouché d'une souris. 
La plainte déposée en juin 2018 par Stéphane Guilland, élu Les Républicains à la Ville et à la Métropole, pour 4 infractions au code électoral : détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, et financement irréguliers de campagne électorale a été classée sans suite. 
C'est le quotidien Le Progrès qui le révèle dans son édition du mardi 21 janvier. Selon le journal, l'annonce en a été faite par écrit à Stéphane Guilland le 13 janvier dernier.

L'opposition à Gérard Collomb, alors à la tête de la Métropole de Lyon, avait dénoncé des irrégularités au cours de plusieurs épisodes de la campagne électorale d'Emmanuel Macron à Lyon entre 2016 et 2017. Et notamment la prise en charge par la Métropole d'une réception avec 800 invités à l'Hôtel de Ville de Lyon le 2 juin 2016 pour un coût de 3180 euros. Emmanuel Macron était alors ministre de l'économie et des finances et la justice estime que ce rassemblement était bien en lien avec ses fonctions ministérielles. 
Par ailleurs le coût de la soirée de La République en Marche sur une péniche le 7 septembre 2016 a bien été réglée par le parti présidentiel. 
Enfin la fonction de Jean-Marie Girier, chef de cabinet de Gérard Collomb à la Métropole de Lyon, qui intègre la campagne du candidat Macron en 2016, lui permettait bien de faire la jonction entre Gérard Collomb et Emmanuel Macron, selon le Parquet de Lyon.

Pas de mélange des genres, en tout cas pas condamnable, comme le supposait Stéphane Guilland, aujourd'hui tête de liste Les Républicains dans le 8e arrondissement de Lyon et à la Métropole.
Ce mardi, l'élu républicain joint par téléphone, indiquait ne pas avoir reçu le courrier du parquet de Lyon. 
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