Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la permanence du Conseil National du Travail, vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche. Pour les manifestants, les auteurs seraient des militants d'extrême-droite qui fréquentent le Pavillon Noir sur les quais de Saône.
L'incident a eu lieu dans la nuit du samedi 31 mars. Un local du Centre National du Travail situé sur les pentes de la Croix-Rousse a été vandalisé : grilles coupée, vitres brisées. Un drapeau de l'organisation syndicale a été volé et aussitôt affiché sur un site d'extrême-droite. Un incident de trop pour une centaine de militants anti-fascistes qui se sont rassemblés mercredi soir popur demander l'interdiction administrative du local occupé par des militants du GUD autrement nommé le Bastion Social. Car ce n'est pas le premier incident sur les pentes de la Croix-Rousse. La radio associative Radio-Canut avait été attaquée, ainsi qu'une librairie associative et le siège du parti communiste. Chaque fois des plaintes ont été déposées mais aucune suite ni interpellation n'a été donnée.
La mairie de Lyon dit pourtant suivre de près cette affaire "sensible".
5 ou 6 permanence du Bastion Social ont été ouvertes en France dont à Strasbourg ou à Marseille, provoquant des manifestations. Mardi, Thierry Michels, député LREM du Bas-Rhin a posé une question orale à l'Assemblée Nationale sur une possible interdiction de ce groupuscule. La ministre Jacqueline Gourault a mis en avant la "vigilance " du gouvernement sur cette question comme le rapporte nos confrères de Rue 89.