Avec l'arrivée de la chaleur, des gens -souvent jeunes- sautent des ponts de la ville pour se rafraîchir et se faire peur ou se baignent plus sagement, mais en ignorant le danger. Le risque de noyade est réel, et le nombre des interventions de pompiers explose littéralement.

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Un vendredi soir bien tranquille à Lyon ... pas pour les pompiers en charge de la sécurité sur le Rhône. Ce 26 juin, ce sont 6 "chutes" dans l'eau qui été signalées. Suicide ? accident ? acte de délinquance ? Peu importe, les hommes du Service départemental et métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS) se doivent de porter assistance aux présumées victimes.
 

Un mort et un dsiparu en deux jours

En fait de victimes, il s'avère que ces jeunes gens -totalement inconscients des dangers du Rhône- se sont jetés volontairement du Pont de l'Université ( 2 personne à 18h16), de celui de la Guillotière (une personne à 19h49), du Pont Wilson (2 individus à 00h25) et encore de la Feyssine (4h25).

Des sauts, des baignades pour s'amuser, se faire peur ou juste et se rafraîchir. Mais à ce jeu là, une des personnes qui a sauté d'un pont la nuit dernière a disparu, et les pompiers "ne sont pas optimistes".
 

Un adolescent décédé 

"C'est un jeu mortel" confie le Contrôleur général Serge Delaigue, patron des pompiers du Rhône. Et comme une  macabre confirmation, il reçoit -en plein interview- une triste nouvelle : un adolescent de 16 ans qui coulé à pic à deux pas du Pont de Décines, sur un bras du Rhône, après avoir sauté de l'ouvrage d'art.

En ce tout début d'après midi de samedi, ses copains sur la berge n'ont rien pu faire, les pompiers non plus. Son corps a été rapdement découvert, et son décès constaté.
 

Des dangers très nombreux

Car le Rhône est un cours d'eau avec lesquels il ne fait pas bon jouer au plus fort. Très large, avec des débits et des profondeurs variables, chariant des troncs et tout un tas d'objets flottants, il est réputé traître, dangereux. Et l'ont ne parle pas des risques de défaillance physique, hydrocution, malaises liés à la consommation d'alcool ou de stupéfiants. 

"Le Rhône n'est pas une piscine. Sauter d'un pont, ce n'est pas une performance, pas un exploit, c'est vraiment dangereux" tempête le Colonel Delaigue.
 

Un coût énorme pour la collectivité, et des moyens immobilisés pour rien

Cette mauvaise habitude de se baigner dans le Rhône constitue un problème majeur pour les services de secours. A chaque signalement, les pompiers mobilisent ... 18 personnes : des spécialistes du risque aquatique et subaquatique, un maître-chien, des équipages de bateaux d'intervention, de camionnettes. "Si on veut avoir une chance de sauver des vies, il faut mettre toutes les chances de son côté". Des hommes et des femmes qui à chaque fois risque leur vie ... pour rien, ou presque.

"Ils ne sont clairement pas là pour ça. Ils sont formés pour répondre à des situations d'accident." Et le Colonel Delaigue d'expliquer qu'à titre préventif, des patrouilles police/pompiers naviguent sur le Rhône pendant l'été.

Des patrouilles qui auront fort à faire : l'an dernier 10 interventions pompier ont eut lieu à Lyon. Cette année, depuis le mois de mars, alors que le confinement aurait dû dissuader les inconscients, ce ne sont pas moins de ... 30 secours qui ont été déclenchées sur le fleuve. Un bien mauvais présage pour l'été qui vient.
 

 

 

 

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