Une simulation d'attentat terroriste a été organisée mardi matin dans l'enceinte du Groupama stadium à Décines (Rhône) devant de nombreuses délégations étrangères présentes au G6. L'intervention des forces spéciales a montré la nécessité d'une grande réactivité et d'une bonne coordination
Le Groupama stadium à Décines (Rhône) a été le théâtre mardi matin d'un simulacre d''attentat terroriste dans le cadre du G6. Un exercice de grande ampleur organisé tant pour éprouver les forces spécialisées que pour démontrer l'expertise française devant 46 délégations étrangères.
On avait pour l'occasion soigné le scénario, toujours plausible, d'une tuerie de masse dans un stade lors d'un grand événement sportif : Des terroristes, au nombre d'une quinzaine, s'en prennent à des supporters dans les tribunes avant de se replier dans les coursives avec des otages. 150 gendarmes et policiers, depuis la simple brigade territoriale jusqu'aux forces spéciales (Raid et GIGN), ont été mobilisés pour riposter à l'attaque selon un dispositif parfaitement rodé.
Il s'agissait de faire la démonstration d'une nécessaire coordination des services dans le cadre du Schéma national d'intervention. L'exercice imposé est toujours riche d'enseignement. Pour ceux qui y participent mais aussi pour ceux qui, par leurs observations, peuvent améliorer encore les protocoles d'intervention dans les situations les plus critiques.
C'est ce qu'explique Jean Baptiste Dulion, le contrôleur général du Raid: "Bien entendu, explique -t-il, il n'y pas l'intensité d'une crise réelle. Néanmoins, c'est pour nous très important. Cela nous permet de tester le dispositif de coordination , notre entente avec les autres forces. Ce sont toujours des entraînements très intéressants en termes de retour d'expérience."
Le récit d'Aude Henry et Jean Perrier :
