Près d'une centaine de cheminots en grève ont envahi l'accueil de la tour Incity de Lyon, ce mercredi 18 décembre, pour exiger l'ouverture de négociations avec la direction TER Auvergne-Rhône-Alpes et TGV, notamment sur leurs rémunérations et l'emploi régional.
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En plein mouvement de protestations contre les retraites, ils protestent... Pour autre chose. Près d'une centaine de cheminots en grève ont envahi l'accueil de la tour Incity de Lyon, ce mercredi 18 décembre, pour exiger l'ouverture de négociations avec leur direction régionale, notamment sur leurs rémunérations et l'emploi régional.
Doléances régionales
Les manifestants sont entrés dans le hall de la tour à 13h, et sont restés toute l'après-midi sur place, dans l'attente d'une rencontre avec leur direction. Ils sont venus à l'appel de la CGT Cheminots, pour échanger sur des sujets régionaux, au-delà de la mobilisation contre la réforme des retraites. Dans un communiqué, la CGT explique que les manifestants
"sont venus exiger de [leurs] dirigeants régionaux, installés dans leurs salons dorés de la Tour Incity, l’ouverture de réelles négociations sur les sujets de l’emploi, l’arrêt des restructurations, l’avenir des métiers, la rémunération et le dialogue syndical."
"Tout est lié"
Les manifestants souhaitaient rencontrer la direction des TER et celle des TGV, qui sont installés dans cette tour.
"On n'est jamais reçu dans le cadre légal, alors on est venu. On a beaucoup de sujets à aborder au niveau régional : sur l'emploi, on a des postes non occupés, ou encore sur les rémunérations, on veut négocier sur les primes ou des indemnités", explique un représentant syndical.
"Il y a les retraites et la politique sociale de la SNCF, mais tout est lié. Aujourd'hui on voulait faire un focus sur l'entreprise parce que la direction se cache derrière le conflit sur les retraites pour ne pas dialoguer sur ces problèmes".
Echange en fin de journée
Du côté des directions régionales TER et Voyages TGV, on évoque une cinquantaine de manifestants, entrés pacifiquement dans le hall de la tour en début d'après-midi.
"Nous sommes en contact avec eux", se limitent-elles à commenter, sans préciser si les agents seraient reçus officiellement par leurs directions. Une rencontre avec des agents aurait été évoquée. En fin de journée, ils étaient encore une vingtaine de manifestants sur place, à attendre cette rencontre.
