Un appel à rassemblement devant les préfectures a été lancé, partout en France, ce jeudi 30 mars 2023 pour dénoncer les violences commises par les forces de l'ordre à Sainte-Soline. Un rendez-vous que la préfète du Rhône a interdit dans certains secteurs de la ville de Lyon.
Depuis l'adoption de la réforme des retraites par l'article 49.3 de la Constitution, la violence s'est largement invitée dans les manifestations. Le 16 mars, à Lyon, l'Hôtel de ville a été tagué et ses vitres brisées. Quelques jours plus tard, des manifestants ont tenté d'incendier la mairie du quatrième arrondissement. Une soirée où 36 personnes ont été interpellées.
Rassemblement pour dénoncer les violences policières
Ce jeudi 30 mars, une manifestation est annoncée aux abords de la préfecture du Rhône. Rendez-vous est donné à 19h, comme dans nombre de villes de France, pour dénoncer les violences commises dans les Deux-Sèvres lors du rassemblement contre la méga bassine de Sainte-Soline.
L'appel à manifester proviendrait des mêmes canaux que pour les rassemblements nocturnes non déclarés au cours desquels les édifices publics lyonnais ont été dégradés dans les semaines précédentes.
La préfète du Rhône justifie son arrêté de périmètres interdits à toute manifestation par les "risques d'exactions".
Périmètres interdits
Deux périmètres du centre-ville de Lyon sont concernés par cette interdiction de manifester depuis ce jeudi midi et jusqu'à minuit. Une zone située dans le 3e arrondissement, aux abords de la Préfecture jusqu'au quai Victor Augagneur.
Une bonne partie de la Presqu'île est également interdite aux manifestants. Le périmètre comprend notamment Bellecour et les Cordeliers.