A l'exception de Lyon et Villeubanne, où la collecte est assurée par des sociétés privées, les ordures ménagères ne sont plus ramassées depuis mardi dans les communes de la métropole lyonnaise. Les éboueurs réclament de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires.
La mobilisation est forte parmi les 4000 agents de collecte des ordures ménagères de la Métropole, et certains cadres ont eux aussi cessé le travail. Un mouvement spontané qui ne se reconnait d'aucun syndicat : le préavis de grève reconductible a été déposé par un collectif d'éboueurs et de chauffeurs.
Au coeur de leurs revendications, une prime de 200 euros qui compenserait la fin du "fini-parti". Avec l'établissement d'horaires de travail, les agents estiment que leurs rémunérations ne sont plus à la hauteur des tâches accomplies.
Ils s'opposent par ailleurs à certaines réformes en projet : la mise en place de tournées l'après-midi ou avec un seul ripeur à l'arrière des camions. Dans un communiqué, ils insistent sur la pénibilité de leur métier : "Qu'il pleuve ou qu'il neige, par tous les temps, nous sommes sur le terrain".
Les dépôts de Villeurbanne, Gerland et Givors sont bloqués, ce vendredi. Une délégation a été reçue dans l'après-midi à la Métropole de Lyon.
La dernière grève des agents de collecte des ordures ménagères remonte à 2012, elle avait duré 18 jours.