A Givors, le PC arrive en tête suivi de très près par le Rassemblement National au premier tour des municipales. La participation est en nette baisse à cause du coronavirus.
A Givors, le PC arrive en tête du premier tour des municipales 2020 :- Christiane Charnay - PC: 24,5%
- Antoine Mellies - RN: 22,8%
- Mohamed Boudjellab - Divers Gauche / EELV: 20,5%
- Laurent Decourselle - sans étiquette: : 18,9%
- Alexandre Couchot - LREM 8,9
Il y aurait donc moins de 100 voix d'écart entre le PC et le RN, le PC qui avait fait 43,4% au 1er tour en 2014.
Lors du dépouillement, les assesseurs sont en manque de produits de protection. Le dépouillement s'organise comme d'habitude ou presque, sans gants ni masques, les uns à côté des autres ! Sur la table, une seule petite bouteille de gel hydro-alcoolique, pour les 8 personnes réunies, sans compter les observateurs situés juste à côté.
A 17h dans le Rhône, le taux de participation est de 35,3 %. Il était de 16,6% à 12h.
Givors en quelques chiffres clés
Givors est l'une des villes les plus pauvres de la Métropole de Lyon, et comptant le plus d'ouvriers dans sa population.
Depuis 1999, sa population a augmenté de près de 10%.
- Habitants : 19.975
- Maire sortant : Christiane Charnay (PC)
- Le maire Martial Passi a dû démissionner en cours de mandat suite à une condamnation pour prise illégale d’intérêts
- Au début du 19e siècle, Givors accueille les premiers maîtres verriers grâce à la présence de matières premières indispensables (charbon, sable et eau).
Les candidats
- Liste Divers Gauche - EELV "Construisons ensemble": Mohamed Boudjellaba
- Liste sans étiquette "Un avenir pour Givors": Laurent Decourselle
- Liste Rassemblement National "Givors fière": Antoine Mellies
- Liste sans étiquette "Givors en commun": Razika Dali
- Liste de gauche PCF-PS-LFI "Givors en grand": Christiane Charnay
- Liste LREM "Givors le renouveau": Alexandre Couchot
Les enjeux
Givors, c'est le bastion communiste du sud de l’agglomération lyonnaise.
Le Rassemblement National, avec son secrétaire départemental Antoine Mellies, se tient "en embuscade". Il "travaille" la ville depuis de nombreuses années. Sur les ronds-points investis par les gilets-jaunes, il y a eu pendant plus d'un an, le rond-point tenu par des proches du RN, et le rond-point tenu par des proches de la CGT ou des partis de gauche.
Les Républicains sont absents du scrutin municipal.
La majorité communiste sortante a vécu un mandat marqué par l’agenda judiciaire de son ancien maire PC, Martial Passi, condamné en appel à 6 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts et recel.
La Cour de cassation a étudié le dossier mi-janvier et a confirmé le 4 mars, la culpabilité de l'ancien maire.
Aux dernières européennes, le RN est arrivé très largement en tête avec 28 % des voix, devant LREM (13,78 %) et les Insoumis (12,14 %).