Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 avril, des dégradations ont été commises sur des bâtiments, en marge du mouvement Nuit Debout. Le préfet a convoqué les organisateurs ce jeudi.
Le bâtiment du tribunal de grande instance, celui de la police de l'air aux frontières et la façade de la mairie du troisième arrondissement ont été dégardés dans la nuit de mercredi à jeudi, en marge du mouvement Nuit Debout.
Suite à ces "débordements sérieux", Michel Delpuech, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône a convoqué ce jeudi les trois organisateurs du rassemblement. Il pourrait prendre une "mesure d'interdiction" si de tels faits se reproduisent.
Dans un communiqué, les syndicats Alliance Police Nationale et Alliance Snapatsi CFE-CGC dénoncent "des actes intolérables" et "l'escalade de la violence envers les fonctionnaires de police".
Un mouvement pacifique
Cité par nos confrères du Progrès.fr, l'un des trois organisateurs confie : "On condamne fermement ce qui s'est passé, de façon unanime". Il rappelle que le mouvement est "totalement calme et pacifique".
En effet, lors d'un reportage réalisé mardi soir, nos journalistes ont assisté au rassemblement. Sur la place Guichard, des commissions étaient organisés pour échanger sur différents thèmes tandis que d'autres personnes préparaient des repas à bases de légumes glanés sur les marchés. Le rassemblement se déroulait dans une ambiance studieuse et détendue.