Orage de grêle à l'ouest de Lyon : une semaine après, la difficile remise sur pied des exploitations agricoles

23 juillet 2018, une semaine après le violent orage de grêle qui s'est abattu sur la Métropole de Lyon, les dégâts sont encore visibles. Tout particulièrement sur les exploitations agricoles. Courber l'échine ou s'échiner à sauver ce qui peut encore l'être : à la rencontre de deux cas de figure.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A Orliénas, petite commune du département du Rhône, à l'ouest de Lyon et de Brignais, une semaine après l'orage de grêle, deux cas de figure se présentent sur les exploitations agricoles.
Certains n'ont plus rien à faire si ce n'est attendre que leur plantation se refasse une santé. D'autres vont devoir renoncer aux vacances pour remettre sur pied leurs installations et sauver ce qui peut encore l'être de leur production.
 


Premier cas de figure :  Vincent Brottet, viticulteur. Sur les 25 hectares de son domaine, 5 sont "totalement morts". L'orage de grêle du 15 juillet n'a épargné que 20 à 30% du raisin de vin blanc.
Une semaine après le violent épisode météorologique, Vincent a courbé l'échine : "au lendemain de l'orage, j'ai passé une argile aux propriétés cicatrisantes sur les plants, mais là aujourd'hui, il n'y a plus rien à faire. Il faut attendre que le feuillage de la vigne se refasse une santé.Quant aux pauvres raisins qui restent, et d'une ils ont été stressés par l'orage, et de deux ils n'ont plus de photosynthèse. Ils n'arriveront pas à maturité normalement".

Deuxième cas de figure : dans les vergers d'Orliénas, Frédéric Verney, lui s'échine à sauver ce qui peut encore l'être. L'orage a mis à terre 200 pommiers, et les poires sont grêlées à 100%. Ce producteur de fruits avait prévu de mettre en congé ses six salariés cet été. Au vu de la situation, "finies les vacances, il y en a pour trois semaines de travail pour remettre sur pied les installations", à commencer par les filets para-grêle qui abritent les pommiers. Et Frédéric Verney sait déjà qu'il aura des pertes sur sa récolte : les poires, toutes grêlées, ne pourront être vendues comme fruits de table. 60% de la production sera vendue au secteur industriel, ce qui représente "40 centimes de moins sur le prix du kilo de poires".
 



 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information