Interpellé et placé en garde-à-vue depuis le 12 juin, un policier en poste au sein de la Police Judiciaire de Lyon a été mis en examen pour proxénétisme aggravé et corruption passive. Le fonctionnaire, qui nie les faits, a été placé sous contrôle judiciaire ce 15 juin.
Policier corrompu ou victime d'une machination ? C'est désormais à un juge d'instruction de le déterminer.
Ce 15 juin, un policier en fonction à Lyon, a été mis en examen pour proxénétisme aggravé et corruption passive. L'homme, proche de la retraite, affecté à la Police Judiciaire de Lyon, avait été interpellé et placé en garde-à-vue mardi 12 juin dans les locaux des enquêteurs spécialisés de l’Office Central pour la Répression de la Traite des Êtres Humains (OCRTEH), à Nanterre.
Quatre autres personnes ont été interpellées dans le cadre de cette même affaire, toutes sont supectées d'avoir participé, à divers degrés d'implication, à un trafic de prostitution en lien avec le Nigéria. Selon plusieurs médias, "une des maquerelles présumées affirme avoir apporté des enveloppes pour remercier le policier de ses interventions en faveur de ses filles". Commentaire de la juge Claire Jacquin selon le journal Le Progrès : “Des questions légitimes sur son comportement se posent, mais des réponses peuvent à chaque fois aller dans les deux sens.”
A l'issue de sa garde à vue prolongée, le policier de la PJ de Lyon a été mis en examen ce 15 juin pour proxénétisme aggravé, aide au séjour irrégulier, corruption et violation du secret professionnel, selon Lyon Capitale. Il a été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, avec interdiction de séjour à Lyon et de contact avec ses collègues.