Ce jeudi 10 octobre, Fabrice Pannekoucke préside son premier conseil régional depuis qu’il a succédé à Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne Rhône-Alpes. Un conseil aux allures de baptême du feu.
Pour la première fois depuis huit ans, ce n’est pas Laurent Wauquiez qui sera assis sur le siège du président du conseil régional. Ces jeudi 10 et vendredi 11 octobre, Fabrice Pannekoucke présidera son premier conseil régional complet depuis qu’il a pris la tête de la région Auvergne Rhône-Alpes, le 5 septembre dernier. À 49 ans, le maire LR de Moûtiers en Savoie est encore relativement peu connu du grand public.
Au menu du conseil régional, plusieurs dossiers chauds : le débat d’orientation budgétaire et l’épineux dossier du sous-investissement du transport ferroviaire, épinglée le 5 septembre par un rapport de la chambre régionale des comptes.
Mais aussi la conditionnalité des aides régionales, adoptée en fin de matinée par les conseillers régionaux. Les aides individuelles régionales seront désormais conditionnées à l'absence de "comportement incivique" des demandeurs. Lors de la conférence de presse précédant le conseil, Fabrice Pannekoucke a fait le parallèle avec les tirs de feux d'artifice de ce mercredi matin dans deux lycées de Lyon. "Quand on s'attaque à un signe aussi important de notre République, qui est le lieu d'apprentissage ce n'est pas tolérable et il faut le sanctionner de la manière la plus forte, que nous punissions les fauteurs de troubles" a-t-il déclaré.
🔴 À partir de 10h, les conseillers régionaux seront réunis en assemblée plénière pendant deux jours.
— Auvergne-Rhône-Alpes (@auvergnerhalpes) October 10, 2024
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Mais, au-delà des dossiers techniques, c’est avant tout la méthode Pannekoucke qui va être scrutée lors de cette première assemblée plénière. D’autant plus que les conseillers régionaux d'opposition craignent que l'ombre de Laurent Wauquiez ne plane sur la collectivité. Désormais conseiller régional, l'ancien homme fort de la région, devenu député et président du groupe LR à l'Assemblée, est soupçonné de vouloir peser sur le nouvel exécutif.