Fabrice Pannekoucke, nouveau président d'Auvergne Rhône Alpes "à l'écoute et bienveillant dès lors que les règles sont respectées"

En exclusivité pour France 3 Auvergne Rhône Alpes, Fabrice Pannekoucke, successeur de Laurent Wauquiez à la présidence de la Région Auvergne Rhône Alpes, esquisse les axes majeurs de sa présidence et rend un hommage appuyé à son prédécesseur.

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Tout juste élu ce jeudi 5 septembre à la présidence de la Région Auvergne Rhône Alpes, Fabrice Pannekoucke succède donc à Laurent Wauquiez. A 49 ans, le maire de Moûtiers est encore relativement peu connu du grand public. Invité de France 3 Auvergne Rhône Alpes, il a répondu aux questions d'Olivier Michel.

Il se définit lui-même comme un élu de terrain. "J'ai été élu pour la première fois il y a 23 ans, je suis maire de Moutiers depuis 2014. Donc à l'échelon local, je ne suis pas un inconnu. Cela fait 10 ans que je travaille avec Laurent Wauquiez, dont je salue l'engagement et le courage. Nous avons bâti une relation de confiance, en particulier ces deux dernières années sur le thème de l'agriculture. Et puis nous avons porté ensemble la candidature des Alpes pour les JO de 2030, très importante pour notre Région.

A-t-il été choisi pour être en quelque sorte le prolongement de Laurent Wauquiez à la Région ? "J'appréhende la fonction qui est désormais la mienne avec beaucoup d'humilité. Je serai pleinement président, à la tête d'un exécutif élu. Laurent Wauquiez est et restera un homme important pour notre Région, il en demeurera un conseiller spécial en raison de son antériorité dans cette institution. En 10 ans de travail commun, nous avons travaillé pour faire de ce qui était une entité administrative un territoire véritablement incarné."

Le changement dans la continuité, en quelque sorte ? "Nous avons été élus en 2015 puis réélus sur des axes forts, et je souhaite rester sur ces mêmes axes". A savoir pas de nouveaux impôts, pas de dette, relocalisations industrielles, ruralité, défense de la méritocratie contre l'assistanat, volontarisme sécuritaire.

Sur la question sensible de la politique ferroviaire , épinglée ce 5 septembre par un rapport de la  chambre régionale des comptes d'Auvergne Rhône-Alpes (qui prédit un "mur d'investissement" d'a minima 3,8 milliards d'euros pour la Région d'ici 2035), Fabrice Pannekoucke rappelle que la mobilité, ferroviaire et routière, demeure un sujet majeur pour l'exécutif régional et que "la Région doit répondre à la question que se posent tous les Auvergnats et les Rhônalpins chaque  matin : comment vont-ils se déplacer ?"

Quant au style qui sera le sien, et en réponse aux questions sur la "méthode" Wauquiez, souvent qualifiée de "brutale" par les oppositions, le nouveau président tient à rappeler qu'il "préside des exécutifs depuis 23 ans, en étant à l'écoute et bienveillant dès lors que les règles sont respectées par tous".

Enfin, Fabrice Pannekoucke s'est félicité de la nomination d'un autre Savoyard, Michel Barnier à Matignon, "ce qui permet de sortir de la crise politique".

Premier déplacement du nouveau président d'Auvergne Rhône Alpes ? Ce vendredi 6 septembre à Vichy en Auvergne.

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