Sept établissements hospitaliers de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont les Hospices Civils de Lyon, ont désormais recours à l’intelligence artificielle dans leurs services pour contrôler les préparations de chimiothérapies.

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Doser, diluer, mesurer… Le tout au nanogramme près et sans aucune erreur grâce à l'intelligence artificielle. C’est la mission de l’entreprise française Eurekam dont la technologie de contrôle baptisée Drugcam a désormais sa place dans sept établissements hospitaliers de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Cette technologie basée sur l’intelligence artificielle cible les erreurs de préparation particulièrement dans les chimiothérapies et améliore ainsi la qualité de vie au travail des soignants.

Comment ça marche ? La machine veille au bon déroulé de chaque étape en temps réel via des caméras miniatures. Elles sont capables de reconnaître tout ce qui sert à la préparation comme les étiquettes, les flacons ou encore les seringues. Il est intéressant de noter que l'enregistrement de la vidéo peut servir de preuve médico-légale. 

300 préparations médicamenteuses par jour 

"Chaque jour, ce sont près de 300 préparations médicamenteuses qui sont réalisées : un tiers est désormais contrôlé avec cette technologie. Après plusieurs semaines, les équipes ont déjà beaucoup gagné en sérénité : la consultation et la vérification de certaines étapes clés grâce à la vidéo apportent plus de tranquillité”, assure Nicolas Vantard, pharmacien au centre hospitalier Lyon Sud.

"Nous avons également remarqué que cela avait dynamisé le quotidien : appréhender un nouvel outil est en effet un challenge stimulant. Enfin, la vidéo, au-delà de la sécurisation des préparations, s’avère être un bon outil de formation pour expliquer et rendre plus concret la technicité de certains gestes complexes", ajoute celui qui a coordonné l’installation des six postes pour les deux sites des HCL. 

Au niveau national, ce sont plus de 100 établissements dotés de cette technologie de pointe qui permet chaque semaine d’éviter plus de 150 erreurs médicamenteuses.

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