Ce mercredi 29 janvier, une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites est prévue à Lyon. Le cortège partira à 13h30 de la manufacture des tabac pour se rendre place Bellecour. Un périmètre d'interdiction est mis en place.
Ce mercredi 29 janvier, une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites est prévue à Lyon.
Loin de l’essoufflement, la mobilisation se poursuit. 20 000 manifestant·es défilaient encore à Lyon le vendredi 24 janvier. Les organisations syndicales du département du Rhône CGT, FO, FSU, Solidaires, CNT, CNT SO, UNL et UNEF appellent à poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation et à faire du mercredi 29 janvier – veille de la conférence de financement – une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles. A Lyon, la manifestation du mercredi 29 janvier partira à 13h 30 de la manufacture des Tabacs.
Afin de prévenir les dégradations et les violences commises par certaines personnes présentes dans les cortèges dans des zones très fréquentées par les piétons, Pascal MAILHOS, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône, a pris un arrêté interdisant tout défilé ou rassemblement
revendicatif de 08h00 à 22h00 dans le périmètre suivant :
rue du Puits Gaillot
place des Terreaux
rue d’Algérie
quai Saint-Vincent
quai de la Pêcherie, quai Saint Antoine
quai des Célestins
quai Tilsitt
rue Antoine de Saint-Exupéry
chaussée Sud Bellecour
rue Victor Hugo
place Antonin Poncet
quai Gailleton
quai Jules Courmont
et le quai Jean Moulin.
Les quais Saint-Vincent, de la Pêcherie, Saint Antoine, des Célestins, Tilsitt, Gailleton, Jean Moulin, ainsi que les places Bellecour et Antonin Poncet sont exclus de ce périmètre.
La rue de la Barre est incluse dans le périmètre interdit à toute manifestation, rappelle la préfecture. De son côté, l’intersyndicale du Rhône a été reçue par les responsables de la sécurité publique de la préfecture le lundi 27 janvier après avoir dénoncé le vendredi 24 janvier la "fermeture, par les forces de la police, de la rue de la Barre, pour protéger l’hôtel Dieu, ce nouveau temple du capital bâti sur les ruines d’un hôpital."