Menacé de perdre ses financements européens faute d'une décision sur la construction des accès côté français, le TGV Lyon-Turin se rappelle au bon souvenir du gouvernement. Le ministre délégué aux transports, Clément Beaune, s'est voulu rassurant.
Le Lyon-Turin se fera avec des financements européens, c'est en substance le message rassurant adressé mardi 26 juillet par le ministre délégué aux transports, Clément Beaune.
Il faut dire que le projet est menacé de perdre ses financements européens faute d'une décision rapide de Paris sur la construction de ses accès.
Nous avançons. Sur ce qui a été acté, nous aurons année après année, dès le PLF (projet de loi de finances) 2023, les financements prioritaires nécessaires pour que ce projet avance.
Clément Beaune, ministre délégué aux transports
Pour les accès, il a promis "une concertation à la rentrée, pour que nous puissions prendre les décisions".
L'option favorisée par les élus locaux, avec un plus grand gabarit permettant de faire transiter plus de fret sur le rail, est "la plus coûteuse", si bien que "toutes les parties prenantes", Etat et collectivités locales, "doivent en mesurer les coûts et chacun doit les assumer", a-t-il remarqué.
"Nous parlons au total d'un montant de 15 milliards d'euros, donc il est nécessaire que cette responsabilité soit partagée, assumée et décidée dans les prochains mois".