Après une manifestation conjointe le 3 mars au coeur de Lyon avec les urgentistes de l'hôpital Edouard Herriot, c'est désormais au tour des urgences de l'hôpital Saint-Joseph Saint-Luc d'être gagnées par la mobilisation. Après assemblée générale ce 5 mars après-midi, les urgentistes vont débrayer.
Leur préavis de grève stipule que le mouvement va se traduire par une heure de débrayage l'après-midi, et une autre heure pendant le service de nuit. Une méthode de mobilisation "plutôt douce", sachant que lors de leur assemblée générale, certains ont évoqué la piste d'un mouvement de grève plus "dur" courant sur toute la journée.
Aide-soignants. Infirmiers. Médecin. Ils étaient une trentaine, réunis ce 5 mars, pour rédiger et déposer leur préavis de grève. Ils étaient assistés d'un délégué syndical CGT de l'hôpital Lyon Sud, mais également une représentante d'HEH, deux établissements en grève depuis le mois de février. Les urgences du centre hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc, situé dans le 7ème arrondissement de Lyon, entrent officiellement dans le mouvement de grève qui touche depuis plusieurs semaines déjà, d'autres établissements lyonnais.
Leurs revendications ? De meilleures conditions de travail, plus de moyens et plus de sécurité. A Saint-Joseph Saint-Luc, le manque d'effectif engendre une difficulté pour absorber le flux de patients dans des délais convenables. Ici, "ils attendent de 6 à 8 heures avant de voir un médecin".