Rassemblement ce soir à Vaulx-en-Velin, un an après l'accident qui a coûté la vie à Séphora Zozime, victime de la violence routière. La conductrice responsable de l'accident roulait ivre et à vive allure. Elle avait grillé un feu rouge et téléphonait lors de la collision.
La famille de Séphora Zozime, ses amis et ses camarades de l'ASUL hand-ball , se recueilleront une nouvelle fois, lundi soir (17h30) à Vaulx-en -Velin à l'endroit même où elle a perdu la vie, il y a tout juste un an. Elle venait d'avoir 23 ans.Ce soir là, elle rentre de sa soirée d'anniversaire quand elle croise le chemin du retour une voiture lancée à vive allure. Au croisement de l'avenue Garibaldi et du Boulevard des droits de l'homme, tout près du Carré de Soie, elle est tuée dans une collision d'une grande violence. Sa voiture est percutée par l'autre véhicule qui vient de griller le feu rouge. Son passager est grièvement blessé. La conductrice de 34 ans responsable de l'accident est blessée elle aussi. Elle devra être désincarcérée. L'enquête révélera qu'elle circulait en état d'ébriété et qu'elle roulait à plus de cent kilomètres/heure quand l'accident s'est produit. Par ailleurs, elle était au téléphone et utilisait son kit mains-libres lors du choc.
Pour Denise Zozime, la maman de Sephora, "cet accident était fatal": "La conductrice roulait vite, elle avait bu et elle a grillé le feu rouge (...) On attend que cette personne soit punie, que justice soit faite", dit -elle, encore sous le coup du chagrin : "On est toujours dans la peine. C'est difficile de remonter la pente avec ses frères et soeurs".
L'association "Etsicetaitvous", qui milite pour une pénalisation accrue des accidents mortels commis avec des circonstances aggravantes, travaille maintenant aux côtés de la famille de la victime pour obtenir gain de cause. Comme Denise Zozime, elle attend que "le(s) responsables soient puni(s) plus sévérement" dans ce type d'accidents.