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VIDEO. Biennale de Lyon 2023 : Et bien, dansez maintenant avec Nathalie Péchalat

Nathalie Péchalat nous fait vivre la Biennale de la danse de Lyon.

La 20e Biennale de la danse de Lyon vient juste de baisser le rideau. Nous vous proposons d’en revivre les meilleurs moments et de vous glisser dans les coulisses en compagnie de Nathalie Péchalat.

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Nathalie Péchalat a passé sa vie à danser sur la glace. Elle a remporté de nombreuses compétitions. Aujourd’hui, elle a raccroché les patins. Mais la danse, ça lui parle. Alors, elle nous emmène au pas de course dans les coulisses de la 20ᵉ Biennale de la danse de Lyon, l’un des plus gros événements chorégraphiques au monde. Alors, «A vos marques, prêts. Dansez !»

La fête dans la rue

On va faire les choses dans l’ordre. La Biennale s’est ouverte en septembre dernier avec un moment toujours très attendu par le public, le défilé

Douze groupes de danseurs amateurs, six de la métropole de Lyon, six du reste de Rhône-Alpes, ont défilé rue de la République, le 10 septembre dernier. C’était le grand retour de la fête de la danse au cœur de Lyon. 3 500 danseurs, 150 000 spectateurs dans une ambiance caniculaire. Pour Nathalie, l’occasion de s’essayer au Hula-Hoop avec les enfants d’un des groupes. L’occasion aussi de parler sport avec une championne de boxe, Annaëlle Angerville qui a appris à l’un des groupes des gestes de boxe mélangés à la danse. Et cela tombait bien, le thème du défilé était «Art et sport».

En lever de rideau de cette parade dansée, on est entré dans le vif du sujet danse avec le collectif ES composé d’artistes issus du CNSMD de Lyon (conservatoire national supérieur de musique et danse). Il a fait appel à une trentaine de danseurs professionnels pour ouvrir la parade avec des solos répartis sur le trajet.

Et pour clore cette grande fête, 1,8 km plus loin, Nathalie a assisté avec tout le public et les danseurs amateurs à un spectacle XXL. Les acrobates de XY emmenés par le chorégraphe Rachid Ouramdane place Bellecour ont ravi tout le monde. Au-dessus de leurs têtes, le funambule Nathan Paulin a traversé la place. Et un immense flash mob a fait danser tout le public. La Biennale pouvait commencer.

Place aux spectacles

Place maintenant aux spectacles du festival dans l’une des nombreuses salles mobilisées de l’agglomération lyonnaise. Direction, en petites foulées pour Nathalie, l’opéra de Lyon. Une ouverture en majesté pour le premier spectacle, «Mycelium». La rigueur des danseurs du Ballet de l’opéra de Lyon a permis au chorégraphe Christos Papadopoulos de faire vivre au public un grand mouvement collectif. Comme une vague, un ressac, le groupe de 20 interprètes a fait souffler une brise poétique sur la scène de l’opéra.

La Biennale ne se limite pas à des spectacles dans les théâtres. Comme l’a expliqué à Nathalie, Tiago Guedes, le patron de la Biennale : 

La danse est partout et s’adresse à un large public. Dans les théâtres mais aussi dans la rue et en immersion à Fagor (friches industrielles, point névralgique du festival). Tout le monde danse, alors on a décidé d’ouvrir les portes.

Tiago Guedes,

directeur artistique de la Biennale de la danse

Et donc, aux anciennes usines Fagor, la danse fait de l’œil à un autre public, plus jeune, plus divers. Elle devient une fête, avec la soirée Ballroom. Défilé, attitudes pour tous les genres avec le concours de voguing organisé par Vinii Revlon avec en guest Kiddy Smile. Danse et mode se rejoignent. Attention au look. Pour la soirée, Nathalie a sorti sa veste à paillettes.

Et puisque la danse va à la rencontre du public, Nathalie va prendre un cours de danse de couple, place Lazare Goujon à Villeurbanne. En plein air, après une démonstration publique très séduisante d’une polka chinata, elle se laisse initier aux rudiments de cette danse italienne exhumée par les danseurs d’Alessandro Sciarroni. Bravo.

Quand le jonglage fait vivre la musique sous vos yeux.

Et comme on est sur le parvis du TNP, il est temps d’y entrer pour une belle rencontre de musique et de cirque. La danse et l’art du geste s’unissent dans le jonglage. Quand les corps des musiciens du quatuor Debussy se mêlent à ceux des circassiens de Petit Travers, la musique prend vie sur la scène grâce aux jeux de balles des jongleurs. Nathalie assiste à la naissance de cette grande vague lors de la répétition. Et vous verrez, c'est très poétique, comme si la partition musicale se dessinait sous vos yeux, en direct.

Un autre événement était attendu. Comme une date dans l’histoire des grandes compagnies de danse. Le chorégraphe d’origine savoyarde Boris Charmatz marie ses danseurs à ceux qui ont accompagné Pina Bausch au Wuppertal Tanztheater pendant de nombreuses années. Pour cette union de troupes, il a choisi un immense hall de friche industrielle. Une sorte de cathédrale industrielle pour sa pièce «Liberté cathédrale», ça tombe bien.

Des spectacles comme des rituels

Et puisqu’on est dans les inspirations un rien spirituelles, les chorégraphies peuvent tourner parfois à une forme de rituel. Des gestes répétitifs comme pour entrer en transe. C’est le cas dans deux spectacles qui semblent se répondre.

Catherine Gaudet propose à cinq danseurs des gestes mécaniques. La ligne tourne lentement sur son axe central.

Chez Fouad Boussouf, ce sont 10 danseuses qui, dans un cercle sans fin, font monter la température à l’incandescence. La musique, comme un battement de cœur, fait s’emballer le rythme dans cette ronde infinie. Fouad raconte à Nathalie, au lendemain de la première, son bonheur d’avoir réuni des danseuses de tous styles et de toutes origines pour rendre hommage à sa mère. Il est très heureux de pouvoir faire tourner cette création de la Biennale sur les scènes de France, à commencer par le théâtre du Rond-Point à Paris en ce mois d’octobre.

Nouvelle génération de danseurs et de public

Autre compagnie désormais en tournée avec sa nouvelle création offerte à la Biennale, le ballet de Marseille. Nouvelle génération de danseurs, nouvelle génération de spectateurs. (LA)HORDE propose une création. Entre danse robotique et danse défouloir dans un décor de science-fiction postindustrielle. «Age Of Content» est de l’énergie à l’état brut. Le public est debout, et Nathalie aussi, pour les applaudir et partager cet élan.

Pour terminer ces trois semaines de festival, retour à la fête et à Fagor où le hip-hop retrouve ses fondamentaux. Démo, battle et apprentissage organisés par le collectif FAIR-E. Une fois encore, la fête des corps a fait résonner les voûtes de ces friches industrielles, point névralgique de cette 20ᵉ Biennale.

«On espère qu’à travers cette promenade dans les coulisses, vous n’aurez qu’une envie, allez voir les autres danser et pourquoi pas vous y mettre vous-même. Alors, dansez maintenant».

"Biennale de Lyon. À vos marques, prêts. Dansez !"
Réalisation Cécile Quiroz - Coproduction La Belle télé /France télévisions

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