1968, les artères de nos grandes villes se parents fièrement d'ampoules, c'est un signe de richesse. Une débauche de watts à travers les générations qui se heurte, quelque soit l'époque, aux réalités économiques du moment.
Sortir de l'ombre à Noël...Depuis des lustres, à chaque fin d'année qui approche, la ville se préfère complètement allumée. Et pour broyer le noir des nuits, dès les années 60, on visse à tour de bras des ampoules et on accroche les guirlandes lumineuses, pour préparer les fêtes.
La folie des années 70
En matière d'illuminations, les années 70 auront deux visages : l'un débordant de "lux",et de cascades lumineuses, l'autre obscurci par les chocs pétroliers, commence à s'interroger sur cette débauche de watts. Cependant, le coût réel des factures énergétiques pour la période des fêtes paraît supportable et les illuminations ont bonne presse.
A Lyon, on décide même d'illuminer les bâtiments toute l'année avant l'an 2000. Un enthousiasme, on le sait, qui est en train de s'éteindre. Se replonger dans l'ère de l'orgie lumineuse, permet d'aborder la sobriété d'aujourd'hui, plus sereinement.