Pendant le confinement, nous avons décidé avec l'opéra de Lyon de vous faire revivre de grands spectacles. Cette fois, c’est le ballet de l’opéra qui s’invite à la maison avec un beau voyage au pays d’Atvakhabar.
En voilà un drôle d’univers. Celui de deux complices qui nous emmènent en voyage dans un monde imaginaire, étrange, drôle et inquiétant à la fois. Marcia Barcellos, chorégraphe et Karl Biscuit, metteur en scène, cinéaste et musicien ont construit un monde bien à eux. Ils proposent de nous emmener dans la contrée lointaine d’Atvakhabar au travers de l’expédition d’un cinéaste-explorateur des années 30, Emile Prokop. Ou plus exactement au travers des fragments d’archives que ce cinéaste imaginaire aurait laissés.
Du ciné dansé en noir et blanc
Des images à la Méliès, à la Fritz Lang sont ainsi composées sur scène. Des tableaux animés, en noir et blanc, qui nous racontent des bribes d’histoires d’un peuple étrange. Un rétro futurisme bourré de clins d’œil au cinéma muet, aux expéditions lointaines du début XXe siècle ou au monde du cartoon.
L’intégrale de "Atvakhabar Rhapsodies"
Un ballet chorégraphié par Marcia Barcellos et mis en scène et en images par Karl Biscuit.
Le making-of
Le travail des danseurs est très particulier pour ce spectacle. Les séquences musicales sont également ponctuées par des dialogues qui servent à la danse en "playback". Les costumes noirs complètement fous donnent d’étranges formes aux corps, difficiles à appréhender pour les interprètes. Découvrez tout le travail de répétitions dans le making-of.